La Commission nationale des étudiants en médecine, médecine dentaire et pharmacie, a répondu catégoriquement à la question d'intégration des étudiants qui ont quitté le territoire ukrainien à cause du conflit avec la Russie. Elle souligne la nécessité « d'examiner d'autres solutions qui n'affectent pas négativement la qualité de la formation ». « Nous suivons la situation en Ukraine de près, ainsi que les informations qui circulent autour de l'intégration de nos confrères qui ont quitté le territoire ukrainien à cause du conflit avec la Russie », a indiqué la Commission nationale des étudiants en médecine, médecine dentaire et pharmacie dans un communiqué publié ce dimanche, dont nous disposons d'une copie. La possibilité de les intégrer est exclue par la Commission. Pour cause : la situation difficile où se trouvent les Facultés publiques et les hôpitaux universitaires, ainsi que les difficultés de formation rencontrées par les étudiants, argumente-t-on. La Commission insiste ainsi sur la nécessité « d'examiner d'autres solutions qui n'affectent pas négativement la qualité de la formation », notant que « le principe constitutionnel de l'égalité des chances et la qualité de l'enseignement théorique et pratique traduite par des stages qui connaissent une surpopulation sans précédent ».