La pénurie des semi-conducteurs perturbe de nombreuses industries à travers le monde, dont l'automobile. Désormais, tous les constructeurs sont obligés de fermer certaines de leurs usines. Dernier sur la liste, Opel, qui ferme son usine d'Eisenach (Allemagne) jusqu'au 1er janvier 2022. Depuis le déclenchement de la pandémie, des tensions sur le marché des composants électroniques relatifs à plusieurs industries ont affecté les productions de grands groupes automobiles. Dernier sur la liste, Opel, qui ferme son usine d'Eisenach (Allemagne) jusqu'au 1er janvier 2022. Jeudi dernier, Abderrahim Bachiri, directeur administratif et financier d'Auto Hall, distributeur de la marque Opel au Maroc, a annoncé, lors d'une conférence de presse post résultats semestriels «qu'à l'instar des autres importateurs du marché, le groupe reste drivé par la pénurie des semi-conducteurs. Il faut s'attendre à un certain fléchissement du marché, d'ici la fin de l'année». Une annonce suivie le lendemain par la publication d'un communiqué de la marque allemande Opel, faisant savoir que son usine d'Eisenach (Allemagne) allait s'arrêter, et ce, jusqu'au 1er janvier 2022. Si des constructeurs ont fait le choix de fermer certaines de leurs usines, d'autres cherchent une issue. A l'instar de Toyota qui reverrait ses objectifs de production une nouvelle fois fin octobre. Toutefois, les perspectives des ventes automobiles mondiales prévoient une reprise continue après les blocages dus au Coronavirus, mais à un rythme plus lent que ne le suggère le premier rallye explosif, entravé par la pénurie de semi-conducteurs.