Après plus d'une année de silence face à la sourde oreille des responsables, la Coordination nationale des fonctionnaires de la Formation professionnelle titulaires de diplômes non agréés menace d'un débrayage. S 'il y a une chose qui a marqué le mandat du présent gouvernement, c'est bel et bien les moult manifestations et sit-in qui se sont intensifiés durant l'année courante. Après les grèves des blouses blanches et des enseignants contractuels, le tour des fonctionnaires de l'Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail (OFPPT) est arrivé. Face à la lenteur et à la mauvaise gestion de leur dossier revendicatif, ladite Coordination ne décolère pas contre la passivité de la direction de l'OFPPT qui continue de faire la sourde oreille aux revendications des fonctionnaires titulaires de diplômes. Ainsi, elle compte bientôt descendre dans la rue pour faire entendre sa voix et sa colère après un silence qui a duré un an et demi, en guise de respect des mesures préventives mises en place par le gouvernement pour juguler le Covid-19. Retour en force La Coordination nationale des fonctionnaires de la Formation professionnelle titulaires de diplômes non agréés a fait part de son intention d'organiser une grève de deux jours, sous réserve de prolongation, les 26 et 27 juillet. Le communiqué a ainsi précisé que ladite grève sera accompagnée d'un sit-in devant le siège de la Direction générale de l'OFPPT sise Sidi Maârouf à Casablanca, expliquant que cela fait suite à la non-volonté de l'établissement de réviser leur statut, de mettre en place un reclassement approprié à leur diplôme et de veiller à un réaménagement des heures de travail. Les fonctionnaires titulaires de diplômes déclassés au sein de l'Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail accusent l'administration générale de cet établissement public d'ignorer leur souffrance et de faire fi de toutes les directives et recommandations royales appelant à garantir un climat approprié pour améliorer les services de l'Office pour le bien du pays et des citoyens. Outre cela, la Coordination a fait savoir que la solution relève directement de la direction et non du ministère de l'Economie et des Finances ou du gouvernement, affirmant que leur lutte se poursuivra tant que rien n'est fait pour résoudre ce dossier qui traîne depuis des années. Elle a, in fine, expliqué que son retour sur le terrain de la lutte n'est qu'une réaction naturelle au mépris qui a été pratiqué à son égard après qu'elle ait fait d'importants progrès dans les négociations et ait reçu de nombreuses promesses qui, malheureusement, sont loin d'être mises en oeuvre.