Est-ce la fin du calvaire ? Les formateurs contractuels de l'OFPPT ont obtenu gain de cause. Après plusieurs sit-in, protestations et grèves de faim, ils ont pu enfin faire valoir leurs droits. Selon des sources bien informées, une réunion a été tenue, lundi dernier à la Préfecture d'Arrondissements Aïn Sebâa pour résoudre ce dossier. Ainsi, un protocole d'accord a été signé, après une réunion marathonienne qui a duré presque 8 heures, et ce de 16h45 jusqu'à à minuit, en présence des autorités provinciales, des représentants de la fédération nationale de la formation professionnelle affiliée à l'UMT, les représentants des contractuels et le directeur des ressources humaines de l'Office. Le document signé prévoit un retour de tous les contractuels à leur poste. Les signataires du protocole ont convenu, en outre, de garantir à tous les contractuels de l'Office de poursuivre leur travail, conformément aux contrats en vigueur, renouvelables jusqu'en 2013.Précisons aussi que le dossier revendicatif des formateurs contractuels contenait un point que l'administration a souvent jugé comme étant une demande excessive. Celle-ci concerne leur titularisation au sein de l'Office. L'administration, via son représentant, a donné son accord pour exposer la question de l'intégration des contractuels devant le Conseil administratif, et ce durant l'année en cours, lit-on dans le document. En plus, il a été décidé de payer tous les salaires dûs, y compris les heures supplémentaires, notamment les heures effectuées le soir, à condition qu'elles soient justifiées. Par ailleurs, et concernant la fixation des horaires du travail, qui a été à l'origine du déclenchement de la tension entre les formateurs et l'administration, les négociations ayant eu lieu à ce sujet, ont abouti à ce que la durée du travail sera limitée à 30 heures tout en consacrant 6 heures aux activités techniques et pédagogiques. Dans le dessein de concrétiser ces points contenus dans le protocole, les signataires se sont concertés pour la mise en place d'une commission de suivi. Ainsi, la direction de l'Office qui a fait la sourde oreille aux revendications des formateurs a fini par plier l'échine. On ignore encore les raisons et le contexte dans lequel a été prise cette décision. Signalons qu'il était impossible de joindre les responsables pour avoir une explication. L'argument avancé constamment est le fait qu'ils sont toujours en réunion.