Alors que la campagne d'intox engagée par l'Algérie contre le Maroc prend des dimensions alarmantes, l'Union des Journalistes de la Presse Libre Africaine (UJPLA) a indiqué dans un communiqué qu'elle suit avec une grande attention le «prolongement médiatique du contentieux Maroco-Algérien» depuis la survenue de l'affaire dite d'El Guergarate. Frustrée par l'efficacité des stratèges marocains sur le plan diplomatique et militaire, depuis le 13 novembre 2020, date de libération de la zone tampon d'El Guerguarate, l'Algérie s'est engagée massivement dans l'intox, dans l'espoir de tromper l'opinion publique internationale sur la réalité des faits dans la région. Mais avec la participation du Maroc au sommet G5 du Sahel, organisé les 15 et 16 février à Ndjamena, capitale du Tchad, qui a coïncidé avec la sélection du Royaume pour abriter le siège du Programme des Nations Unies pour la lutte contre le terrorisme et la formation en Afrique, l'hostilité de la presse algérienne a pris des dimensions alarmantes, au point même de diffuser que «le Maroc aurait donné des signaux quant à une éventuelle intervention militaire de ses forces au côté de la France qui mène une guerre dans la région du Sahel».
Pour l'UJPLA, organisation continentale axée sur la promotion de la liberté de la presse dans la responsabilité, le professionnalisme et la crédibilité, ce genre de dérives constituent «des entorses graves à l'exercice du journalisme car celui-ci doit rester loin de toutes manipulations émanant de quelques parties que ce soit et de visées extra-professionnelles».
Au même titre, elle n'a pas manqué d'exprimer son regret et son rejet à la «dissémination persistante de fake-news en vue de la désinformation médiatique méthodique afin de tromper les opinions publiques africaines et internationales».
Par ailleurs, l'UJPLA a rejeté toute atteinte, sous couvert de satire, à l'image et à la réputation des chefs d'Etats et souverains, symboles et garants de l'autorité et de la cohésion de leurs nations respectives. Sans doute faisant référence au ciblage par la chaîne algérienne « Ach-chorouk » de Sa Majesté le Roi, l'organisation a dénoncé, rejeté et condamné les propos et prises de positions «irrespectueux et haineux envers les chefs d'Etat», surtout lorsque ces propos et écrits ne sont pas exempts de relents antisémites.