La COVID-19 ne décourage pas les migrants qui rêvent encore de « l'eldorado » européen ni leurs passeurs. Une nouvelle vague de ces migrants vient de déferler sur l'Italie en pleine réadaptation après le déconfinement. Quelque 400 migrants ont été débarqués illégalement, ce dimanche 24 mai 2020sur une plage de Sicile, dans le sud de l'Italie. C'est ce qu'a rapporté ANSA (principale agence de presse italienne) qui cite la police nationale. Les migrants auraient été laissés par un bateau à quelques mètres du rivage d'une plage du sud de la Sicile, dans la région d'Agrigente, avant que cette embarcation non identifiée ne reprenne le large, précise Ansa. Des recherches de police par hélicoptère ont été lancées pour trouver des rescapés ou des noyés éventuels. Cette vague de migrants est la plus forte, après une accalmie imposée par l'état d'urgence sanitaire décrété partout en Europe et dans la plupart des pays du monde, y compris en Afrique. La Covid-19 n'affecte pas la migration illégale Selon les derniers chiffres donnés par l'Agence européenne de garde-frontières et garde-côtes (Frontex), le nombre de passages frontaliers illégaux détectés sur les principales routes migratoires d'Europe n'a pas dépassé 900 en avril dernier. La baisse a été donc de 85% par rapport au mois de mars. L'agence européenne de contrôle des frontières basée à Varsovie a relevé dans un communiqué qu'il s'agit du chiffre le plus bas depuis qu'elle a commencé à collecter des données sur les frontières en 2009, imputant cette baisse record à la pandémie de coronavirus, mais aussi à des retards dans le transfert des données par les autorités nationales. Le nombre total de passages frontaliers illégaux pour les quatre premiers mois de 2020, a atteint 26.650, un niveau toutefois comparable à celui de la même période de l'année dernière, note le communiqué. LIRE AUSSI On n'oublie pas les migrants subsahariens