Mis sous pression par Donald Trump, Apple a dévoilé jeudi 13 décembre 2018 des investissements dans plusieurs sites aux Etats-Unis dont la création d'un nouveau « campus » pour un milliard de dollars à Austin, au Texas. Le nouveau site annoncé devrait héberger initialement 5.000 employés, avec la possibilité de porter ce nombre à 15.000, essentiellement des ingénieurs, a expliqué le géant californien, qui compte déjà 6.200 employés dans la capitale du Texas, son plus grand site derrière son siège en Californie. Apple s'est en outre dit en « bonne voie » pour créer d'ici 2023 quelque 20.000 emplois aux Etats-Unis, où le groupe compte actuellement 90.000 employés. La firme de la Silicon Valley devrait également investir dans de nouveaux sites sur la côte ouest américaine, à Seattle, à San Diego et dans la banlieue de Los Angeles. De leurs côtés, les centres de données d'Apple aux Etats-Unis se verront consacrer dix milliards de dollars sur les cinq prochaines années. « Apple est fier d'apporter ces nouveaux investissements, ces emplois et ces opportunités (de croissance) pour les villes à travers les Etats-Unis ainsi que de renforcer considérablement son partenariat avec la ville et la population d'Austin », a déclaré le patron Tim Cook. « Le talent, la créativité et les idées de demain ne sont pas limités à des régions ou à un code postal », a-t-il ajouté. « Avec cette nouvelle expansion, nous redoublons notre engagement à cultiver le secteur des hautes technologies et la main d'œuvre du pays », a-t-il ajouté. Le communiqué ne fait en revanche pas mention d'éventuelles aides d'Etat. Mais selon certains médias, Apple pourrait recevoir jusqu'à 25 millions de dollars de la part du Fond d'entreprises du Texas. En novembre et après un an de suspense, un autre géant technologique américain, Amazon, avait annoncé qu'il installerait deux nouveaux sièges à New York et dans la proche banlieue de Washington, avec 50.000 emplois à la clé, et en échange de milliards de dollars d'aides financières.