Le Maroc, l'Arabie Saoudite, les Emirats Arabes unis, Bahrein, Qatar, le Sultanat d'Oman, la Jordanie, le Yémen et la Somalie, se sont retirés du 4ème sommet arabo-africain qui se tient en Guinée Equatoriale. Ils protestent ainsi contre la présence, dans les salles de réunion, de l'emblème d'une entité non reconnue par l'ONU, explique le ministère des Affaires étrangères et de la coopération. Il s'agit de la république autoproclamée par le Polisario. « Le Maroc et les huit pays arabes ont été contraints de se retirer du sommet pour ne pas cautionner le non respect des principes de l'action arabo-africaine et ne pas être comptables devant l'histoire du renoncement aux acquis communs », souligne le ministère dans un communiqué. La participation aux activités organisées par les deux parties, en tant que l'un des principes inhérents au respect de l'unité territoriale des Etats, doit se limiter aux seuls pays membres de l'ONU, chose qui n'a pas été respectée à travers la présence de l'emblème d'une entité fantoche aux salles de réunions, souligne le MAEC. La plupart des pays ont soutenu cette position claire et conforme aux principes du droit international, dont en premier lieu le respect de la souveraineté des Etats et de leur unité territoriale, ajoute la même source. Toutefois, le Maroc et les autres pays arabes qui ont annoncé leur retrait du sommet, ont toujours été et demeurent totalement conscients de l'importance du partenariat arabo-africain, des enjeux qu'il représente pour le renforcement de la place de ces deux groupements et de leur rôle dans l'instauration de la paix et de la stabilité dans le monde et pour répondre aux aspirations des peuples au développement et à la préservation de la dignité du citoyen arabe et africain tout en respectant la souveraineté des Etats, leur unité territoriale et leur traitement sur le même pied d'égalité, souligne le communiqué. « L'attachement de ces pays à ces principes a toujours été et restera fort tout comme leur souci constant de se conformer aux principes communs ayant permis de lancer le partenariat arabo-africain, à travers le deuxième sommet tenu en 2010 à Syrte et le troisième sommet organisé au Koweit en 2013, affirme le communiqué. Parmi ces principes, la participation doit se limiter aux seuls pays membres de l'ONU. Chose qui n'a pas été respectée, puisqu'une entité non reconnue par l'ONU est présente, à travers son emblème dans les salles de réunions.