La sentence a été prononcée par la Chambre criminelle de première instance chargée des affaires de terrorisme près la Cour d'appel de Rabat. Le prévenu, un étudiant, avait réagi à une vidéo postée par l'activiste amazigh et défenseur des droits humains Ahmed Assid. « On devrait l'égorger », avait commenté l'étudiant en réaction à un extrait à propos de la réforme de la Moudawana et de l'égalité dans l'héritage. Aussitôt interpellé, l'auteur du commentaire a fait l'objet d'une enquête menée par le Bureau central d'investigations judiciaires (BCIJ) en suivant ses activités sur les réseaux sociaux. Il était poursuivi pour incitation au terrorisme et consultation de sites internet liés à une organisation extrémiste. Malgré les arguments de la défense, qui a plaidé l'innocence de son client face à ces accusations, ce dernier a été condamné à 7 ans de prison ferme. Son avocat a toutefois annoncé son intention de faire appel.