[email protected], c'est l'adresse électronique officielle lancée par l'Instance chargée de la révision de la Moudawana pour recevoir les propositions des différents acteurs concernés par les questions de la famille. Une occasion pour des entités, associations et autres organisations politiques et syndicales, n'ayant pas été auditionnées par l'instance. Cette dernière s'engage par ailleurs à traiter ces courriers et leur contenu au même titre que les notes prises lors de ses auditions directes. Approche participative Cette approche participative vient en application des orientations royales au sujet de la réforme du Code de la famille. Cette nouvelle adresse électronique s'inscrit ainsi dans la continuité des différentes auditions organisées ces dernières semaines auprès des associations, des groupements associatifs, des partis politiques et des institutions constitutionnelles concernées par les questions de la femme, de la famille et de l'enfance, note un communiqué de l'Instance. L'Instance s'engage à traiter ces courriers et leur contenu au même titre que les notes prises lors des auditions directes. "L'Instance accorde une grande importance aux contributions écrites qu'elle considère comme une force de proposition importante et qui vont constituer, aux côtés des notes reçues lors des séances d'audition et des suggestions présentées, le fond documentaire sur la base duquel elle va travailler", insiste l'Instance en encourageant les autres acteurs à enrichir le débat. Transparence S'ouvrant au grand public, l'instance lancera un site électronique contenant les données, les documents, les photos et ses différentes publications. " De telle manière à permettre le suivi régulier de son travail lors de cette grande échéance de réforme ", ajoute la même source. Rappelons que l'Instance chargée de la révision du Code de la famille a déjà recueilli, lors de séances d'audition distinctes, les propositions de réforme du Parti du progrès et du socialisme (PPS), du Rassemblement national des indépendants (RNI), du Mouvement populaire (MP), de l'Union socialiste des forces populaires (USFP) et de l'Istiqlal, du Front des forces démocratiques (FFD) ainsi que du Parti socialiste unifié (PSU), de la Fédération de la gauche démocratique (FGD), de l'Union constitutionnelle (UC), du Parti de la justice et du développement (PJD) et du Mouvement démocratique et social (MDS). Les lois concernant le mariage des mineurs, la polygamie, l'héritage, la tutelle, la pension alimentaire et la garde des enfants restent le principal objet des revendications de réforme. Objectif ? Une Moudawana équitable, égalitaire et respectueuse de la dignité des femmes, des enfants et des hommes.