Cette décision survient sur fond de réconciliation entre l'Arabie saoudite et l'Iran, et alors que le président syrien Bachar al-Assad a cruellement besoin d'investisseurs pour s'atteler à l'énorme chantier de la reconstruction dans son pays. "Les délégations du gouvernement de la République arabe de Syrie siègeront de nouveau à la Ligue arabe", indique le texte voté à l'unanimité à huis clos à la Ligue arabe, basée au Caire. Le président Assad est donc "le bienvenu s'il le veut" au sommet annuel des chefs d'Etat de l'organisation panarabe le 19 mai à Jeddah, en Arabie saoudite, a précisé le secrétaire général de la Ligue arabe Ahmed Abou el-Gheit. Damas, qui n'a pas commenté dans l'immédiat ce qui ressemble à une invitation, a indiqué vouloir "dialoguer" et "renforcer la coopération" au sein d'une région qui avait ostracisé le président syrien à partir de 2011. M. Assad est récemment sorti de son statut de persona non grata, profitant notamment d'un élan de solidarité mondial en février après un séisme qui a dévasté des vastes régions syriennes.