«On n'en est pas là», répond Bruno Daroux. «Paris n'a aucun intérêt à pousser à une brouille diplomatique avec un pays ami comme le Maroc, avec lequel les relations bilatérales sont très fortes, notamment dans l'échange entre services de renseignements», tranche l'animateur. Et le présentateur de «Le Monde en question» d'ajouter : «Le Maroc notamment a fourni et fournit encore de nombreuses informations à la France dans la lutte antijihadiste. Sans parler des relations politiques, culturelles et économiques entre les deux pays». https://podcasts.google.com/feed/aHR0cHM6Ly93d3cucmZpLmZyL2ZyL3BvZGNhc3RzL21vbmRlLXF1ZXN0aW9ucy9wb2RjYXN0/episode/OGUxMGIzOTAtZWJjYi0xMWViLWE2OGItMDA1MDU2YTlkNDEz En notant la sensibilité du sujet, Daroux précise que le gouvernement français veut avoir des preuves intangibles que l'ami marocain a espionné délibérément des personnalités françaises. Il rappelle aussi que Rabat a déposé des plaintes en diffamation contre Forbidden Stories et Amnesty International, et que les autorités marocains ont ouvert une enquête sur les accusations, infondées selon lui, selon lesquelles le Maroc aurait utilisé le logiciel Pegasus à des fins d'espionnage. «D'où l'extrême prudence de l'Elysée pour l'instant», note-t-il.