N'ayant pu dénicher qu'une seule et unique citation, vieille de 19 ans, pour s'attaquer, une nouvelle fois, au Maroc et à ses institutions, Ignacio fait encore du pur Cembrero. Il veut notamment faire croire à travers son verbiage que de hauts responsables marocains ne connaissent pas l'Espagne. Il essaie à travers de telles assertions de mettre en doute la justesse de leurs visions. Or, certains de ses propres compatriote ministres ayant eu contact avec les personnalités qu'il cite avaient déjà révélé quelques détails croustillants montrant la profonde connaissance de ces personnalités de son pays. Cette fois-ci, Ignacio Cembrero montre clairement qu'il s'érige en défenseur des autorités espagnols face à ce qui semble être à ses yeux «l'ennemi marocain». Aveuglé par sa rancœur, il use et abuse de raccourcis désuets en tentant de s'en prendre à l'institution monarchique marocaine et à ses conseillers. Il n'échappe à personne qu'un tel verbiage est un moyen, parmi d'autres, est utilisé par les «milieux hostiles» que vient de dénoncer l'ambassadrice du Maroc à Madridpour faire pression sur le Maroc. Mais le Royaume, Roi et peuple unis, sont intransigeants quand il s'agit de défendre la cause nationale qu'est l'intégrité territoriale du pays. Une cause sacrée à laquelle l'Espagne a osé toucher en accueillant, en cachette, le chef des séparatistes du Polisario Brahim Ghali. A travers ce geste, inadmissible, ce sont les hautes autorités espagnols qui montrent une incroyable méconnaissance du Maroc et des Marocains, à commencer par leur chef du gouvernement Pedro Sanchez.