« C'est une démarche dans la bonne direction », a estimé Navi Pillay, la Haut-commissaire aux droits de l'Homme (HCDH), a dit apprécier l'initiative du Souverain à l'égard des personnes en situation de migration. Pour elle, c'est un geste à forte dimension humaine qui témoigne de l'engagement royal en faveur des migrants et des réfugiés. La haut-commissaire a relevé l'importance des mesures que compte entreprendre le Maroc, en matière d'immigration, conformément au droit international. Le Haut-commissariat aux droits de l'Homme, s'est dit prêt à accompagner la dynamique de réformes en cours dans le Royaume durant le processus d'élaboration et de mise œuvre de la nouvelle politique migratoire. Pour sa part, le Haut-commissaire des Nations unies pour les réfugiés (HCR), Antonio Gueterres, a fait part de la disposition de cette instance à collaborer avec les autorités marocaines pour mettre en œuvre les mesures à même de donner corps à la nouvelle politique prônée par le Souverain, pour ce qui est des questions liées aux réfugiés. Le HCR est prêt à apporter tout le concours nécessaire au Maroc en vue de répondre aux questions des étrangers, y compris le dossier des réfugiés, et de régulariser leur situation. William Lacy Swing, directeur général de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) a exalté « l'initiative royale d'instaurer une nouvelle politique pour la gestion de la problématique migratoire, selon une vision empreinte de solidarité et de dynamisme ». « L'OIM est pleinement disposée à collaborer avec les autorités marocaines pour concrétiser les recommandations issues du rapport » du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH), qui a été favorablement accueilli par SM le Roi », a assuré M. Swing. Selon un communiqué du Cabinet royal publié lundi, le Souverain « a pris note des recommandations pertinentes du CNDH, en réitérant sa conviction que la problématique migratoire, objet de préoccupations légitimes et parfois sujet de polémiques, doit être approchée de manière globale et humaniste, conformément au droit international, et dans le cadre d'une coopération multilatérale rénovée».