Suite à la libération de Daniel Galvan Fina, le citoyen espagnol condamné pour des faits liés à la pédophilie, le Cabinet royal a rendu public un communiqué expliquant très clair sur cette question. Le communiqué établit en premier lieu, que le Roi Mohammed VI « n'a jamais été informé, de quelque manière que ce soit et à aucun moment, de la gravité des crimes abjects pour lesquels l'intéressé a été condamné ». D'autre part, le cabinet royal précise que « jamais le Souverain n'aurait consenti à ce que Daniel Galvan Fina puisse arrêter de purger sa peine, au regard de l'atrocité des crimes monstrueux dont il a été reconnu coupable ». En fin, le Souverain, « en tant que premier protecteur des droits des victimes, de surcroît enfants, et de leurs familles, ne ménagera aucun effort pour continuer à les entourer de sa sollicitude » ajoute le communiqué qui précise que l'ensemble de l'action royale démontre à l'évidence, « l'attachement du Souverain aux immuables valeurs morales, à la centralité de la promotion des Droits de l'Homme et de la protection de l'enfance ainsi qu'à la défense de la société marocaine contre toute atteinte et actions condamnables par la conscience humaine ». Ceci dit, le Roi a décidé, dès qu'il a été informé des éléments du dossier, qu'une enquête approfondie soit diligentée en vue de déterminer les responsabilités et les points de défaillance qui ont pu mener à cette regrettable libération et d'identifier le ou les responsables de cette négligence afin de prendre les sanctions nécessaires. Les instructions seront également données au ministre de la justice afin de proposer des mesures de nature à « verrouiller les conditions d'octroi de la grâce à ses différentes étapes ». Avec MAP