Les diplomates de 92 pays réunis à Oslo ont signé le 3 décembre un traité interdisant l'usage des bombes à sous-munitions (BASM) et prévoyant la destruction d'ici huit ans de ces armes très dangereuses pour les civils. Mais les principaux fabricants de BASM comme les Etats-Unis, la Russie et la Chine n'ont pas paraphé ce document, formellement adopté en mai dernier à Dublin. Tirées par des pièces d'artillerie ou larguées par des avions, les BASM renferment des armes explosives de petite taille - des sous-munitions - qui se répandent sur une large surface. Elles tuent ou blessent de nombreux civils pendant des mois et des années après la fin d'un conflit.