Plus de 20 ans après l'assassinat à Paris d'un opposant algérien, Ali Mecili, la justice française a mis en examen pour «complicité d'assassinat» un diplomate algérien, Mohamed Ziane Hasseni, soupçonné d'avoir commandité le meurtre. La cour d'appel a confirmé le 14 octobre la décision du tribunal de première instance, ce qui signifie que l'instruction va pouvoir continuer, au grand soulagement des proches de la victime. Interpellé à la mi-août à l'aéroport de Marseille le diplomate affirme pour sa part être victime d'une homonymie. Le lendemain de la décision de la cour d'appel, le ministre des affaires étrangères algérien était à Paris pour plaider la cause du diplomate.