"L'Algérie est le premier responsable des violations des droits des populations sahraouies dans les camps de Tindouf où elles sont privées de leurs droits les plus élémentaires", a indiqué, dans une déclaration à MAP-Genève, S. El Ghallaoui, qui fait partie d'une délégation des provinces du sud aux travaux de la 9-ème session du Conseil des Droits de l'Homme (CDH). Sidati El Ghallaouie est l'ex-représentant du "polisario" en Italie. "L'objectif de notre visite à Genève est d'éclairer le Conseil des Droits de l'Homme, et à travers lui, les organisations de défense des droits de l'Homme et l'opinion publique internationale, sur les violations des droits de l'Homme dans les camps de Tindouf où, « des populations vivent depuis plus de trente ans dans des conditions inhumaines, privées de leurs droits les plus élémentaires, telle que la liberté de mouvement, et assujetties au diktat du polisario », a ajouté El Ghallaoui. "Nous nous employons également à amener les organisations internationales à exercer des pressions sur le polisario et l'Algérie pour les obliger à mettre fin à cette situation", a-t-il dit. El Ghallaoui a, d'autre part, indiqué avoir rencontré en compagnie de Mme Saadani Maoulainine, victime de déportation forcée, en marge des travaux du CDH, l'organisation de défense des droits de l'Homme Human Rights Watch à qui "nous avons décrit la situation dramatique que vivent nos frères dans les camps de Tindouf". Il a ajouté avoir également informé l'Organisation des violations dont les populations de ces camps sont victimes, comme l'absence de liberté de mouvement, le détournement des aides humanitaires à des fins personnelles, les tentatives d'effacer l'identité marocaine de ces sahraouis, notamment à travers la déportation de leurs enfants.