Oujda accueille environ 1.000 migrants subsahariens sans papiers. Cette population s'organise pour survivre. Immersion dans «l'Union africaine d'Oujda. Les frontières s'y frôlent et les destins s'y côtoient. Candidats au départ, migrants, demandeurs d'asile ou passeurs se retrouvent à Oujda. Sauf que cette ville carrefour tourne le dos aux migrants subsahariens sans papiers se trouvant sur son sol. Faute de pouvoir circuler et travailler, les sans papiers se cachent des regards. Université Mohammed 1er à Oujda, sur les terrains de sport de cet établissement se dessine une nouvelle réalité géopolitique africaine. Des abris de fortunes accueillent des migrants de différentes nationalités. Répartis en des camps, ce refuge est composé de tentes des ressortissants du Nigéria, Cameroun, République démocratique du Congo, Mali, la guinée, Ghana et la Côte d'Ivoire, entre autres. Ces nouveaux nomades ont choisi Oujda comme une halte dans leur long et périlleux cheminement vers l'Europe. Salaheddine Lemaizi Retrouvez la suite de notre reportage dans le numéro 180 de L'Observateur du Maroc actuellement en kiosque