Jair Bolsonaro. Même pas peur! «Mort, invalidité, anomalies… c'est ça, le vaccin que Doria voulait obliger tous les habitants de Sao Paulo à recevoir». Le président brésilien Jair Bolsonaro a ainsi attaqué, mardi dernier sur Facebook, Joao Doria, le gouverneur de l'Etat de Sao Paulo, un adversaire politique. «Vous avez été à terre lors de cette pandémie, qui était surdimensionnée», disait-il aux Brésiliens. Et il poursuit, «aujourd'hui, il n'y en a que pour la pandémie, il faut en finir avec ça. Je regrette les morts, je les regrette. Nous allons tous mourir un jour, tout le monde ici va mourir. Ça ne sert à rien de fuir cela, de fuir la réalité », Bolsonaro qui, dès le début de la pandémie, a minimisé le danger, se dit victorieux sur ceux qui alimentent la panique générale pour faire passer le vaccin. Il faut dire que le scandale du vaccin du laboratoire chinois Sinovac, dont les tests ont été suspendus à cause d'effets très graves, lui donne raison. Il peut donc conclure: « Il faut arrêter d'être un pays de pédés. Nous devons nous battre la tête haute, lutter», recommandait-il. Pour être osé, on ne peut pas faire mieux. Il y'en a qui vont apprécier.