En attendant que Maâti Monjib réponde aux révélations déjà faites sur ses comptes en banque et ses multiples propriétés, le chroniqueur Abou Wael al-Rifi l'interpelle, de nouveau, en apportant de nouvelles précisions chiffrées... Abu Wael al-Rifi répond point par point à Maâti Mounjib et à ceux qui l'ont appuyé à travers leur communiqué de soutien. L'auteur des révélations dominicales affirme que c'est Maâti Monjib qui a lui-même rédigé ce document, en insistant sur la mention de grands hommes de la Koutla démocratique comme Abderrahma Yousoufi, M'Hammed Boucetta et le doyen des résistants et de l'Armée de libération nationale, Mohamed Bensaïd Aït Idder. «L'historien essaie d'associer son image à celle de ces figures historiques. Mais, la réponse immédiate est parvenue de la part de feu Abderrahman Youssoufi et son testament récemment publié par son épouse. Le regretté y lègue aux Marocains tout ce qu'il possédait en octroyant à la Fondation marocaine des musées ce qu'il avait de plus précieux et en annonçant la transformation de sa maison en musée», note le chroniqueur. Abou Wael voit en le geste de Youssoufi la meilleure expression du patriotisme et de la fierté de l'appartenance au Maroc, et en la tentative de Maâti juste un leurre. Pour lui, le contraste est saisissant entre des hommes comme Youssoufi et Aït Idder, ayant voué leur existence pour le Maroc, et un «Maâti cupide, un Maâti passeur». Il met à nouveau au défi ce dernier ainsi que ses soutiens de répondre aux grandes questions posées. En attendant, il lance de nouvelles interrogations. Rappelant avoir révélé que Maâti Monjib a pas moins de sept comptes bancaires couverts en son nom dans une seule et même ville en France, il lance : «Pourquoi n'a-t-il pas démenti l'information ? Et pourquoi n'a-t-il pas rapatrié l'argent amassé dans ces comptes au Maroc, lui qui semble ne voir dans son pays qu'une vache laitière ?». Nouvelles révélations Voici de nouvelles révélations fracassantes telles que les as dévoilées Abou Wael al-Rifi dans ses confidences dominicales de ce dimanche 18 octobre 2020 : «Dès que Maâti Monjib était rentré de France, il avait créé le Centre Ibn Rochd d'étude et de communication qu'il a domicilié dans un appartement lui appartenant. Le geste était bien beau de voir un militant, revenant des pays des droits de l'Homme, dédier sa propre demeure à la recherche académique et à la ‘'bonne parole''. C'était une sorte d'abnégation, mais à l'envers. Et parce que Maâti adulait la transparence, il avait ouvert deux comptes au nom du Centre Ibn Rochd où il avait cumulé, en quatre ans, 473 millions. Et parce qu'il n'aimait pas l'argent, comme il le prétend, et qu'il n'aimait que sa patrie, il avait viré tout cet argent dans son compte personnel et l'a immobilisé pour bien profiter des intérêts pour dépôt à terme. Ce faisant, il effectuait de généreux transferts pour des membres de sa famille. Le 14 novembre 2014, il a viré 100 millions vers le compte de sa propre sœur qu'il vient de présenter à l'opinion publique comme étant une personne diabétique n'ayant rien à avoir avec l'affaire faisant actuellement l'objet d'investigations préliminaires. Il prétend aussi que sa sœur est victime de la police politique qui se venge d'elle et de sa famille. Cette sœur détient 1% du capital du Centre Ibn Rochd qui reçoit des aides de l'étranger sous la fausse étiquette d'association dûment contrôlée par le Secrétariat général du gouvernement. Or, ce Centre est en réalité une entreprise privée et Maâti un capitaliste opportuniste qui détourne illégalement des fonds. Deux mois après avoir viré 100 millions à sa sœur, il vire 150 millions pour son épouse française. Il s'accapare 40 autres millions qu'il transfère dans un nouveau compte bancaire spécialement ouvert pour cet argent chez une autre banque marocaine. Maâti Monjib a reçu pas moins de 791 millions entre 2009 et 2019 à travers le Centre d'études et de communication Ibn Rochd et l'Association marocaine pour le journalisme d'investigation (AMJI). Il régnait en maître au sein du Centre, mais en dehors, il ne s'occupait que de trésorerie, lui qui déteste à mort l'argent, lui préférant l'amour désintéressé pour son pays. Maâti Monjib prétend avoir enseigné pendant une décennie au Maroc et aux Etats-Unis, et pourquoi pas dans la planète Mars aussi, en sa qualité d'expert en journalisme d'investigation. Mais pourquoi est-il incapable de présenter la moindre pièce justificative des revenus perçus? Ceux qui le connaissent bien assurent qu'il est un grand fan des espèces sonnantes et trébuchantes et s'il parvenait à en gagner à l'étranger, jamais il n'aurait pensé rentrer au bercail. Intéressons-nous maintenant à sa sœur, parfaite analphabète, que Monjib présente comme pauvre diabétique harcelée par la justice et par la police. Elle avait travaillé pendant quatre ans comme salariée dans un groupe scolaire et touchait 3000 dirhams par mois. Mais après novembre 2009, le défenseur des droits de l'Homme l'a embauchée pour un salaire de 5000 DH. Il lui a accordé la fonction de directrice du Centre Ibn Rochd où elle n'a d'ailleurs jamais mis les pieds. L'entité avait pour principale fonction, les nuits rouges de l'Agdal. Cela veut dire que sa sœur a perçu indument 42 millions des aides étrangères. C'est un salaire octroyé pour un emploi fictif. Le mari de la sœur de Monjib est connu à Benslimane comme étant un travailleur journalier. Il travaille au jour le jour, comme tout travailleur occasionnel payé à la tâche... Monjib avait tout fait pour faire émigrer Abdessamad Aït Aïcha et Hicham Mansouri, comme il l'avait fait pour Dr. Hicham Khribchi, alias Hicham le miroir. Il a pu ainsi éloigner tous les témoins possibles qui pourraient être appelés à la barre. C'est pour cela que sa première affaire va, depuis 2015, d'un report à un autre, à cause de l'absence des témoins lors des audiences. Enivré pour ce qu'il pensait être son ingénieux stratagème, Monjib croyait qu'il s'était sorti d'affaire. Il a alors investi massivement l'argent volé, avec l'aide de sa sœur, dans des biens fonciers et immobiliers. Sa sœur Fatema, que Monjib présente pourtant comme n'ayant rien à voir avec son affaire, a acheté en la seule journée du 25 juillet 2017, tous ces biens : . 2 appartements de 70 mètres carrés chacun dans le projet Ijjass dans la ville de Benslimane au prix de 110 millions, 40 millions payés par chèque et 70 millions en espèces. . Six jours auparavant, elle avait acquis au quartier Nejma dans la même ville, un appartement de 70 mètres carrés au prix de 40 millions de centimes. Elle l'a ajouté à un terrain de 500 mètres carrés qu'elle avait acheté avec deux autres personnes et a déboursé pour cela 50 millions. D'autres nouveaux détails chiffrés «La brigade de la police judiciaire convoque d'anciens ministres et hauts responsables pour enquêter avec eux. Maâti Monjib ne sera donc pas le dernier prévaricateur dans ce pays à être convoqué», écrit Abu Wael al-Rifi en montrant, avec précision, comment ce dernier a blanchi l'argent : * «En 1998, il a acheté un duplex ou un triplex, l'essentiel il y a du x dedans, pour un prix déclaré de 75 millions * En 2010, il a acquis un appartement de 168 mètres carrés au quartier Agdal à Rabat au prix de 100 millions * En 2014, il a enregistré 6900 mètres carrés en son nom * En 2015, il a enregistré 5950 mètres carrés * En 2017, il a enregistré 4075 mètres carrés * En octobre 2018, il a acheté un appartement de 90 mètres carrés à Benslimane * En septembre 2019, il a enregistré en son nom 17915 mètres carrés Donc, l'ensemble de ce qu'a acquis et enregistré Maâti Monjib en son nom est de 34840 mètres carrés de terrains nus, lui qui prétend être issu de la famille la plus pauvre de son douar. Il déclare que son père ne lui avait légué, ainsi qu'à ses 8 frères dont un est décédé, que 8 hectares, c'est-à-dire 80000 mètres mètres carrés. Comment se fait-il que Maâti est propriétaire, à lui seul, d'une superficie totale équivalente à presque la moitié de tout l'héritage paternel ? Sans oublier ses autres 3 propriétés à Harhoura et à Benslimane». L'auteur des confessions dominicales cite une connaissance, très proche de Maâti Monjib, qui décrit ce personnage comme étant un droit-de-l'hommiste qui gagne énormément d'argent. La même source indique qu'il avait blanchi beaucoup d'argent entre 2015 et 2019. « Comment pourrait-il alors prétendre être injustement harcelé par la police et par la justice ? », se demande le chroniqueur. Abou Wael révèle aussi que Monjib imposait sa femme aux associations bénéficiaires des aides étrangères, par son entremise, en exigeant son enrôlement comme spécialiste des plaidoiries sociales. «Mme Monjib gagne ainsi de l'argent sans se salir les mains comme a commencé à le faire son mari déjà en 2013, avant d'apprendre à acheter des factures…», poursuit l'auteur. La dégringolade Abu Wael al-Rifi regrette que le professeur universitaire Maâti Monjib n'a jamais viré un seul dirham vers le Maroc. En faisant le calcul, il estime son salaire brut en cette qualité ne dépasse pas 11.800 dirhams. Sur cette base, il suppose que le professeur devait avoir cumulé 350 millions. «Qu'avait-il donc fait pour avoir autant de comptes bancaires aussi bien garnis et autant de biens ?», demande le chroniqueur avec insistance. Maâti ne répondra pas, prévoir Abou Weal et il lui promet d'autres surprises en espérant que le mis en cause va se résoudre à répondre à la justice. «Ou Al Adl Wal Ihssane se portera volontaire pour répondre à sa place puisque des adlistes se sont inscrits en tête de liste pour le défendre», suppose le chroniqueur. La cas Fouad Abdelmoumni Abou Wael promet des révélations fracassantes dans ses prochaines confessions dominicales concernant Fouad Abdelmoumni. «Je raconterai l'histoire de cet autre droit-de-l'hommiste avec la mère de Hakim, épouse de Youssef, père biologique de Hakim. Il sera aussi question d'autres violées chez le cheikh de la gauche qui a profité de son aisance matérielle pour abuser de gauchistes en herbe», annonce le chroniqueur. Pour conclure, ce dernier s'indigne de voir des multinationaux et des personnes se liguant avec des ennemis du Maroc s'ériger en stratèges ayant la prétention de définir au pays son nouveau modèle de développement. بوح الحقيقة: شهادة، المعطي تَيدَخل شلا فلوس من تَاحُوقُوقِيتْ ، نهاية دكتاتورية أقلية العقم الجماهيري و نموذج التنمية… Publiée par Chouf TV sur Dimanche 18 octobre 2020
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