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Confessions dominicales: Abu Wael al-Rifi se dévoile et dévoile la préférence identitaire de Moulay Hicham, ses virements et ses erreurs de jugement...
Dans ses nouvelles confessions dominicales, Abu Wael al-Rifi se présente à visage découvert à ses lecteurs. Rappelant que sa seule motivation dans ses écrits est son patriotisme absolu et sa vraie foi en «tamaghrabite», il ne ménage pas les donneurs de leçon... Comme s'il répondait à ceux qui se demandent qui est Abu Wael al-Rifi, l'auteur de «Baou7 Al A7ad» (Confessions dominicales) leur répond qu'il le Marocain, fier de sa marocanité, dont chaque vrai patriote se reconnaît. «Je suis moi, toi, nous, eux», écrit-il. En se disant totalement imprégné de sa «tamaghrabite», il se présente comme étant l'incarnation du projet cher à tout marocain. Celui de voir le Royaume avancer vers davantage de développement et plus de démocratie garantissant la pluralité et le vivre-ensemble. Dans ce Maroc de et pour tous les Marocain, cher à Abu Wael al-Rifi et tous ceux qui se reconnaissent en lui, le chroniqueur poursuit sa chasse aux prévaricateurs. Il affirme en avoir détecté quelques-uns au sein de la Commission spéciale sur le modèle de développement. C'est pour cela qu'il ne cache pas son pessimisme quant à l'issue des travaux de cette commission. Autre prévaricateur à qui l'auteur des confessions dominicales donne une nouvelle volée de bois vert : Moulay Hicham. Le sachant d'habitude prolixe, Abu Wael al-Rifi lui demande les raisons de son mutisme face aux dernières révélations sur les montants faramineux des crédits qu'il avait contractés auprès de banques marocaines et qu'il a «virés vers le Liban». C'est ce qui lui permet d'entretenir son boy, Houssine El Majdoubi, basé provisoirement à Londres, révèle le pourfendeur des prévaricateurs. Le chroniqueur suggère qu'une enquête soit ouverte pour faire éclater la vérité sur les virements déclarés et non déclarés de My Hicham. Sur la base des photos et posts publiés par ce dernier sur les réseaux sociaux, Abu Wael Rifi relève en lui un narcissisme exagéré et une préférence clairement affichée pour sa moitié libanaise. L'auteur remarque que même quand Moulay Hicham séjourne dans son palace à la plage de Mdieq en pleine crise sanitaire, il ne daigne ne daigne même pas publier une photo montrant quelque chose de marocain.
Pseudo analyses S'arrêtant sur les «analyses» de celui qui se présente comme grand expert des monarchies arabes à travers la tribune qui lui est offerte par son cousin libanais, Abu Wael Rifi relève aussi chez Moulay Hicham une flagrante inexactitude de ses écrits. Il en donne pour preuve ce que «l'analyste» a commis à propos de Mohamed Ben Salman. L'une des flagrantes erreurs soulignées est la prédiction par Moulay Hicham d'un putsch qui devait vite cibler le prince héritier saoudien. Pour éclairer la lanterne de «l'analyste», le chroniqueur livre des faits, montrant la montée en puissance de MBS et l'avenir prometteur auquel il est promis. En rapport avec l'Arabie saoudite et ses voisins, Abu Wael Rifi met en exergue la pertinence du choix du Maroc de préserver ses bonnes relations avec les pays de la région après la crise qui les a opposés les uns aux autres. Maintenant que le calme est revenu, le Royaume se trouve en position de force, note-t-il.
Contre-exemple Comme à son habitude, après avoir multiplié les exemples de prévarication, Abu Wael Rifi termine sa chronique en présentant un contre-exemple. Une manière de donner une leçon aux donneurs de leçon. Cette fois-ci, il rend hommage à un fils de peuple, connu par son parcours exemplaire et son patriotisme : Khalid El Houri. Racontant comment le rédacteur en chef d'Assabah a décroché son doctorat, le chroniqueur loue la combativité et l'intégrité à la fois de ce dernier et aussi de son père, Abbas. Assurant la fonction de gardien d'école au quartier Hay Hassan à Casablanca, ce dernier a vu son rêve se réaliser en voyant son fils, Khalid, devenir professeur universitaire. Abbas, qui vit aujourd'hui avec une pension de retraite de 800 dirhams, s'est dévoué toute sa vie pour assurer la meilleure éducation à ses 5 fils, rappelle le chroniqueur. Ce patriote a cru en l'école marocaine et elle le lui a bien rendu, poursuit-il. En écrivant les grandes lignes de cette success story, qui est loin d'être un cas isolé, Abu Wael Rifi affirme ainsi vouloir contrecarrer l'esprit défaitiste qu'insuffle certains nihilistes en parlant de l'école marocaine. C'est cette école qui a formé le Roi Mohammed VI et forme aujourd'hui le Prince héritier, souligne le chroniqueur. A la fin de ses confessions dominicales, Abu Wael Rifi s'intéresse au cas Maâti Mounjib. Comme de nombreux Marocains, il demande si des enquêteurs se penchent déjà sur son dossier. بوح تمغرابيت: قضية خاشقجي و الوجه الآخر لمحمد بن سلمان، إنتماء م هشام للمغرب في الميزان و قصة نجاح ولد با عباس… Publiée par Chouf TV sur Dimanche 4 octobre 2020