Avec son style habituel, clair et direct, le chroniqueur Abu Wael al-Rifi tire à boulets rouges sur ceux qu'ils qualifient de «véritables prévaricateurs». Dans sa dernière chronique dominicale, il dévoile de gros scandales financiers concernant nommément Moulay Hicham. Dans son brûlot, le chroniqueur révèle que ce dernier « a contracté des crédits de 200 milliards en 1990 auprès de banques marocaines, étalés sur 30 ans, qu'il n'a pas encore remboursés jusqu'à aujourd'hui». En évoquant une autre dette bancaire, Abu Wael al-Rifi se demande si Moulay Hicham s'attendait à être exonéré de son remboursement à l'instar des petit agriculteurs. «N'est-ce pas là la vraie prévarication ?», conclut-il. En louant la force et la détermination avec lesquels les autorités marocaines défendent la souveraineté de leurs décisions et repoussent les tentatives de pressions étrangères, il rappelle à certains médias et ONG internationales que les décisions de Rabat se prennent à Rabat et pas ailleurs. C'est fort de la souveraineté de ses décisions, rappelle-t-il, que le royaume continue à être sollicité par les Russes pour ses produits agricoles même en ces temps d'enfermement général. IL donne aussi l'exemple des exportations marocaines à destination de la Grande-Bretagne, en plein Brexit. A la fin de ses confessions, Abu Wael al-Rifi a fait un clin d'œil au «leader du parti du lion» – en faisant un jeu de mot avec l'homonymie en darija entre sba3 et sbo3 (lion et doigt) – en lui demandant le secret de son silence. Il lance, en guise de mot de la fin : «J'espère assister de nouveau à l'une de ses sorties chevaleresques. À moins qu'il ne craigne la sortie de l'une de ses vidéos dans son habit de fou de Ouahiba et devient ainsi le plus grand dindon de la farce».
Chronique intégrale d'Abu Wael al-Rifi dans sa version originale بوح خريف الطابور الخامس… وين ملايين أهل الكامون وين: الفساد المقدس الحقيقي، م هشام يرفض سداد 200 مليار اقترضها من… Publiée par Chouf TV sur Dimanche 27 septembre 2020