A seulement vingt printemps, Younès Belhanda est en train de se faire une place de choix au sein du collectif héraultais. Titularisé lors des quatre dernières rencontres de Montpellier, le Franco-Marocain y est même allé de son but contre Sochaux le week-end dernier (2-0), permettant d'assurer la quatrième victoire du club de la Paillade lors de cet exercice 2010-2011. Il dresse un premier bilan du début de saison de Montpellier, et parle du prochain match contre le leader rennais. Football.fr: Après neuf journées de championnat, quel bilan tirez-vous du début de saison du MHSC? Younès Belhanda: On est dans la première partie de tableau, ce qui est positif. On a fait trois mauvais résultats, à chaque fois contre des grosses cylindrées, sauf contre Nancy à la maison (1-2). L'an passé, on était en pleine bourre, sur la lancée de la montée en Ligue 2, on était en confiance. Cette saison, on n'est qu'à un point du troisième, donc notre parcours est tout aussi bon même si au niveau des points, on est moins bien (20 points en 2009-2010 à la même période contre 14 unités à présent, ndlr). Les deux matches de Ligue Europa nous ont permis d'avoir des matches dans les jambes. Quel regard portez-vous sur la victoire contre Sochaux (2-0), la semaine passée? Il fallait l'emporter à la maison pour reconquérir le public après la déconvenue contre Nancy. On a fait un bon match, il fallait également rebondir après la défaite à Lille (3-1). C'était très important de prendre ces trois points pour rester bien positionné en championnat. Etait-ce important pour vous de marquer contre Sochaux? Je marque le second but de la rencontre, je mets l'équipe à l'abri, c'était bien pour ma confiance et celle de l'équipe. En ce moment, je joue ailier droit, donc on me demande de marquer. C'est mon premier but et cela fait plaisir. "L'absence de Montaño est positive pour le MHSC" Depuis un mois, l'équipe peine à être constante, comment l'expliquez-vous? L'une des principales raisons est l'absence de notre défense-type contre Saint-Etienne (3-0) et Lille (3-1) (Spahic était absent lors du premier match cité, ndlr). On manque également de maturité du fait de la jeunesse de notre groupe, il va falloir continuer à travailler pour l'acquérir le plus rapidement possible. Samedi, vous vous déplacez au Stade de la Route de Lorient pour affronter le Stade Rennais... Ce sera un match très difficile. Rennes est une grosse cylindrée du championnat. On va essayer de ne pas récidiver le match de la saison passée où on avait pris une grosse claque au Stade de la Route de Lorient (3-0). On va essayer de prendre au moins un point, mais si on peut ramener la victoire, on ne se privera pas. L'essentiel est de ne pas perdre. Quels sont les points forts de la formation de Frédéric Antonetti? C'est une formation très solide, très rapide. Le secteur offensif est très bon. Heureusement pour nous, notre collègue Victor (Hugo Montaño, ndlr) est blessé. C'est un très bon joueur, son absence est positive pour nous, même si j'espère qu'il reviendra vite à la compétition. Il faudra quand même se méfier de Rennes. "Je suis un peu trop fou-fou" Vous étiez remplaçant au début de saison et René Girard vous fait peu à peu confiance. Comment jugez-vous vos performance? Je suis encore jeune, je fais avec. C'est le choix du coach. Je suis titulaire depuis maintenant quatre matches, ça se passe plutôt bien pour moi. Il faut savoir que l'an passé, j'ai fais beaucoup de rencontres en tant que titulaire en début de saison mais j'ai eu un coup de mou. Il faut que j'arrive à mieux gérer mes efforts. Dans quels domaines devez-vous encore vous améliorer? Je dois être plus rigoureux, je suis un peu trop fou-fou (rires). Puis dans la possession du ballon, je dois le donner plus rapidement à mes partenaires, je dois épurer mon jeu. Avez-vous un objectif personnel pour cette saison 2010-2011? On n'a qu'un objectif au club, c'est le maintien. Après, moi je suis fou-fou, donc je vise haut (rires). Personnellement, mon objectif personnel est de disputer un jour la Ligue des champions. Mais on ne va pas se leurrer, à Montpellier, on joue d'abord et surtout le maintien.