Arrivée lundi, la Confédération africaine de football (CAF) continue sa mission d'inspection au Camroun. Après Yaoundé, les inspecteurs de la CAF se sont rendus, mercredi, sur les sites de Garoua (Nord du pays) qui connaît des retards très significatifs. Les autorités camerounaises, elles, tentent tant bien que mal de convaincre les responsables de l'instance du football africain que les délais de livraison des chantiers seront respectés. Sitôt arrivés, les inspecteurs de la CAF ont commencé leur périple, mercredi, par la visite du stade d'Olembé (toujours en travaux), le stade Omnisport Ahmadou Ahidjo et son annexe, ainsi que de nombreux autres sites de la capitale Yaoundé retenue pour accueillir les équipes lors de la CAN 2019. Les représentants de la CAF se sont ensuite envolés en direction de la ville de Garoua dans le nord du pays où ils ont été accueillis par le responsable de la société en charge de la construction du stade de la ville, Ben Modo. Ce dernier n'a d'ailleurs pas manqué d'assurer aux responsables de la CAF que «Tous les chantiers seront livrés à date, et qu'il n'y a pas d'inquiétudes à se faire», en ajoutant que «la livraison de ces stades s'effectuera le 30 septembre, tel que le stipule le contrat signé avec l'Etat du Cameroun». Des signaux positifs que les autorités du pays hôte de la CAN 2019 essayent de faire passer afin de convaincre la CAF que le pays est capable d'accueillir la phase finale de la compétition continentale. Cette troisième mission de la CAF revêt une importance cruciale, d'autant plus que le rapport qu'elle rendra va déterminer si oui ou non le pays est en mesure d'accueillir la grand-messe du football africain. Après les visites des sites, les inspecteurs tiendront, lundi prochain, une réunion de la commission ad hoc de la CAF avec le Comité local d'organisation de la CAN 2019. Deux stades sur six prêts, les autres infrastructures piétinent À un an du début de la phase finale de la CAN 2019, seuls deux stades sur les six retenues sont prêts à accueillir la compétition. Il s'agit des stades Omnisport de Limbé et Bafoussam qui sont déjà construits. Dans les stades de Japoma (Douala), Olembé (Yaoundé) et Garoua (nord du pays), les travaux ont atteint les 40%. Sur le site de Mfandena, c'est le terrain annexe qui tarde à voir le jour. Outre les stades, ce qui inquiète les responsables de la CAF ce sont les infrastructures hôtelières et routières qui piétinent toujours.