Les rumeurs vont bon train au sujet de la Coupe d'Afrique des Nations prévue en 2019 au Cameroun. Pour faire taire les détracteurs, une visite du nouveau stade Paul Biya s'est imposé.A 18 mois de la Coupe d'Afrique des Nations - la CAN2019 - les premières tribunes de ce qui doit être le stade principal de la compétition sont sorties de terre mais le chantier accumule les déconvenues. Alors pour calmer les doutes et les critiques, Sam Thamin, directeur général du projet de construction du stade Paul Biya à Olembé, promet une livraison fin décembre 2018. Il a ouvert le lieu aux journalistes en affichant un certain optimisme. "On est prêts pour recevoir nos amis et nos partenaires de la Confédération africaine de football (CAF). Leurs inpescteurs peuvent être rassurés, ils verront que nous respectons le rythme et les délais", assure-t-il depuis le chantier. Cible des critiques aussi, la communication autour de cet évènement continental que le pays de Roger Milla et Samuel Eto'o n'a pas accueilli depuis 1972. Pré-campagne électorale ? Certains journalistes camerounais reprochent au président Paul Biya d'avoir transformé la promotion de la compétition en une pré-campagne électorale. Christian Souga, journaliste sportif à Radio Kalak FM à Yaoundé, explique : " Le message en fond de toile de ce qu'on a pu voir avec les premiers affichages, c'était le chef de l'Etat qui semblait aller en campagne... Cela tranche clairement avec l'attente des Camerounais et la volonté du peuple." Selon les responsables du comité local d'organisation - la COCAN - "c'est tout le pays qui tirera les bénéfices de cette CAN 2019". Félix Zogo, leur porte-parole, insiste : "C'est le seul événement de cette ampleur qui sera organisé lors de l'année 2019. Pendant un mois, les projecteurs du monde entier vont être braqués sur notre pays, c'est une occasion exceptionnelle." Le pays attend maintenant la seconde visite des inspecteurs de la Confédération africaine de football (CAF), prévue dans les prochaines semaines. Pour faire taire les détracteurs, une visite du nouveau stade Paul Biya s'est imposé.A 18 mois de la Coupe d'Afrique des Nations - la CAN2019 - les premières tribunes de ce qui doit être le stade principal de la compétition sont sorties de terre mais le chantier accumule les déconvenues. Alors pour calmer les doutes et les critiques, Sam Thamin, directeur général du projet de construction du stade Paul Biya à Olembé, promet une livraison fin décembre 2018. Il a ouvert le lieu aux journalistes en affichant un certain optimisme. "On est prêts pour recevoir nos amis et nos partenaires de la Confédération africaine de football (CAF). Leurs inpescteurs peuvent être rassurés, ils verront que nous respectons le rythme et les délais", assure-t-il depuis le chantier. Cible des critiques aussi, la communication autour de cet évènement continental que le pays de Roger Milla et Samuel Eto'o n'a pas accueilli depuis 1972. Pré-campagne électorale ? Certains journalistes camerounais reprochent au président Paul Biya d'avoir transformé la promotion de la compétition en une pré-campagne électorale. Christian Souga, journaliste sportif à Radio Kalak FM à Yaoundé, explique : " Le message en fond de toile de ce qu'on a pu voir avec les premiers affichages, c'était le chef de l'Etat qui semblait aller en campagne... Cela tranche clairement avec l'attente des Camerounais et la volonté du peuple." Selon les responsables du comité local d'organisation - la COCAN - "c'est tout le pays qui tirera les bénéfices de cette CAN 2019". Félix Zogo, leur porte-parole, insiste : "C'est le seul événement de cette ampleur qui sera organisé lors de l'année 2019. Pendant un mois, les projecteurs du monde entier vont être braqués sur notre pays, c'est une occasion exceptionnelle." Le pays attend maintenant la seconde visite des inspecteurs de la Confédération africaine de football (CAF), prévue dans les prochaines semaines.