C'était une des mesures relevant de l'accord relatif au Dialogue social du 26 avril 2011. L'indemnité pour perte d'emploi, en projet depuis bientôt 10 ans, semble voir le bout du tunnel de la concrétisation. C'était une des mesures relevant de l'accord relatif au Dialogue social du 26 avril 2011. L'indemnité pour perte d'emploi, en projet depuis bientôt 10 ans, semble voir le bout du tunnel de la concrétisation. Aussi invraisemblable que cela puisse paraître, il semblerait que les pouvoirs publics soient décidés à faire aboutir ce nouvel acquis social lors de la prochaine réunion du conseil d'administration de la CNSS qui aura lieu en juin. Cela dit, pas de précipitation. Il est vrai qu'en France, par exemple, l'indemnité pour perte d'emploi couvre entre 30% et 80% du dernier salaire et que, en cas de non remboursement total, le RMI (Revenu Minimum d'Insertion) est considéré comme l'un des atouts sociaux les plus indiscutables. Il n'en demeure pas moins que la quasi-totalité des bénéficiaires estiment ce dernier insuffisant, et c'est de la France dont on parle. Au Maroc, cette mesure ne peut être adoptée que si les montants en question sont extrêmement dérisoires et socialement ciblés, ou si cela se fait au détriment d'autres dépenses. Comme dirait un certain détective : «Cela relève de l'évidence mon cher Watson».