« CLINIQUES PRIVÉES, SANTÉ ET SABLES SE RESSEMBLENT » Une réponse à : http://www.leconomiste.com/print_article.html?a=99440 Pour un peu on verrait les têtes des directeurs de cliniques empalés à Bab El Mahrouk, et les noms de ces cliniques sur la « Liste des Proscrits », placardés sur les murs ! On nage en plein Moyen-âge sur bien des chapitres. L'article paru sur ‘'l'Économiste'' de ce 26 mars 2010 est très discutable. En fait, il invite au débat. Ceci est mon opinion, je vous la livre sans fards Dans le cadre de l'ouverture du journal et de son forum à toutes les opinions, librement et sans discriminations, je vous adresse ce travail de réflexion et de témoignage. Opinions diverses et civisme. A propos des cliniques privées et des services hospitaliers, de leur maintenance et nécessaire modernisation. Voici donc une réponse d'un vieux routier de la médecine générale, celle d'un ancien de la corporation de Médecine des années 65-66, à propos des cliniques privées actuelles. Il y a comme une défection sur le plan de l'éthique, carrément de la justice et de l'équité. Un délit envers ces cliniques. Les défections et les termes du rapport devraient être constructifs et très confidentiels. La fuite opérée doit être sévèrement réprimée. Autrement, cette information doit être vue comme une délation voulue, une précampagne de je ne sais comme OPA ! Dès lors on est tenté de dire à la ''Santé Publique'', notre mère à tous, occupe-toi des tiens d'abord ! Pour rester polis ! On se demande ce que pense l'Ordre des Médecins ? Et si celui-ci fut invité pour faire partie de la battue ! Par principe et déontologie, de ces, disons ''commissions d'audit', la présence eût été sinon une courtoisie, un devoir ? A moins que ce n'ait été vu et opéré comme une ‘'descente'', un épisode de polar américain, joué sur les planches locales ! Est-ce qu'il y avait un programme préétabli de ces visites ? Sont-elles impromptues pour pouvoir surprendre, verbaliser et pénaliser ? Pourquoi l'Ordre n'aurait pas veillé à avertir les cliniques des années avant pour faire leurs autoanalyses, maintenances et ravalements ! Un cahier des charges existe-il, en accord avec l'Ordre et l'Université, où l'on cocherait, ce qui doit être et ce qui doit se faire ! Et quand enfin ces descentes et/ou missions parlementaires ou autres, de la Sante ''Publique'', iraient fouiner et s'enquérir dans les services glauques et autres écuries d'Augias de la Sante Publique, qu'aucun marocain, indigent ou pas n'ignore ?! L'éternelle question de balayer devant son chemin s'impose, plutôt que de ne voir que la bosse du chameau d'en face ! Je parle de la Santé anciennement dite Publique ! Elle-même sans mâcher mes mots est sujette aux critiques les plus acerbes ! Il s'agit dès lors pour elle, non pas de faire dans les équipées sauvages, d'inspections punitives, western oblige, mais de régulations autogènes constantes ! Vérifier ses compétences, ses budgets, son matériel, sa peinture, ses couloirs, ses toilettes, ses blocs, ses ''TPA-gistes'' sa salubrité, ses urgences, ses véhicules, ''ses pourboires'' et chercher aussi les poux dans la tête de ses hôpitaux et autres centres et dispensaires inclus ! Mme la Ministre elle-même a parlé franchement de ‘'corruption'', c'est une première, qui n'a ménagé hypocritement ses ouailles ! Il faut l'en féliciter, même si cette constante de la marocanité persiste ! De même, le problème du TPA reste posé là-aussi ! N'est-ce pas qu'il faut le curer ? Et quand enfin donnera-t-on, quand confiera-t-on ces cliniques de la CNSS, à la Santé Publique pour mieux les gérer, comme le reste ? C'est une option qui reste posée, vu l'illégalité première du 3ème secteur, telle que reconnue enfin et la récente mise en vente de ses hospices pour ne pas dire liquidation des polycliniques aux étrangers ! Opération qui a lamentablement échoué, pour plaire aux derniers des Mohicans, ces patriotes ! Mieux vaut rester entre nous et filer les polycliniques, déficitaires dit-on, au dirham symbolique, à Mme Baddou qui les prendra sous son aile, mieux que personne ! Le remembrement des Partis touche aussi la Santé et rien de mieux que la Santé pour soigner les siens ! On se demande si ces articles incendiaires, commandités en douce et filtrés (puisque les journalistes ne sont pas membres d'office de ce genre d'audits en principe !), serviraient à quelque chose ! Et s'ils ne sont des prétextes annonciateurs du ''largage'' de ces cliniques CNSS et autres cliniques en ''préparations et procréations assistées'. Des neo-créations réservées aux anciens fils des colons-protecteurs ! ''Legouar'', ces seigneurs et aristos venus d'ailleurs, dont nous restons si férus de leur race supérieure ! Ou à la lecture de ces articles, qu'il ne s'agit que d'un prétexte, juste pour faire entrer le capital privé étranger (et/ou local- pour la figuration-), avec à l'appui des infos de désinformation toxiques et annonciateurs ! Ce genre de brulots incendiaires, tramés et commandités, juste pour déstabiliser les cliniques privées et montrer qu'il est juste de reverser les cliniques CNSS et les futures néo-créations aux mains, aux bourses, ''capitalistes'' d'ici ou venus d'ailleurs ! Ce n'est pas par esprit scientifique ni pour l'amour de Jésus qu'ils débarqueront en Afrique ! Le Maroc c'est aussi le fric ! C'est encore moins pour faire dans l'humanitaire qu'ils viendront. Mais, ils retourneront en terre conquise pour exploiter les malades ! Car les nôtres, cadres ou pas, restent coincés dans leurs cultes de l'étranger un complexe décidément inguérissable! Mercenaires ou ''exploitants'' économiques et financiers locaux ? Dieu seul le sait ? Ils seront comme leur alter-ego entrés, grâce aux subterfuges donnant-donnant de feu ''Si Driss'' Basri ! Que son triste nom, et ses manigances soient oubliés ! Ses amis, messamer Jeha, devenus maîtres de céans, maîtres des eaux et des ordures, comme si on ne savait pas nous torcher ni balayer, exploitent sans grand brio l'eau, les poubelles et les égouts et ls caniveaux. Fort curieusement à leur arrivée au Maroc, on n'a pas été leur demander avant d'investir ou de blanchir chez nous : '' mine ayna laka hada ?'' Si les cliniques privées sont critiquées ici, dans ''ces articles de la mort''. On se demande où étaient les observateurs, hier ? Ceux du Journal et ceux de la Houkouma ? Ceux de Mme Baddou, avant qu'elle ne prenne en mains ce grand magistère ? Et curieusement, la lecture de cet article de l'Économiste, donne l'impression d'une véritable charge de procureur ! Un réquisitoire d'inquisiteur, excusez-moi du pléonasme ! En fait, une description non stop d'une grande mezbala, qui m'a donné l'impression d'un descriptif réaliste des locaux mêmes de la Santé ! Demandez aux usagers ce qu'ils en pensent ! Faites un tour à n'importe quel service des urgences, un de ces soirs ! Un monde où sévissent comme curé de l'enfer des demi-dieux, sans dieu ! Le Styx et l'Achéron ! Sauf respect des illustres personnes imbues d'humanité, je ne parle que des prédateurs ! Comme je l'avais signalé à Si Khyari en son temps ! Oui l'Économiste aligne les gadgets rouillés d'un bazar cosmopolite rabelaisien, fait de détritus et de matériel désuet et en panne, impropre à aller aux ordures ! Seulement et je vous fais un pari ! Ce sont des hospices, sommes-toutes pareils aux services et aux départements de nos propres ministères, qu'ils soient respectés, sinon meilleurs ! Pour être constructif, positif et objectif, j'affirme que nous avons par ailleurs des services et des Ministères, qui sont de véritables merveilles, des joyaux ! Seulement on ne voit pour les critiques allouées que ce qui ne marche pas ! Et c'est bien, c'est mieux que la cécité diriez-vous ! Mais, nous sommes là pour stigmatiser la méthode pernicieuse usitée et ses soubassements insidieux potentiels ! Du message infraliminaire qui perce à travers l'article. Et s'il n'était là coopté-là, que pour préparer des conduites, des lois, des décisions, voire des cessions, des faveurs ou des privilèges ? Beaucoup de ces cliniques sont plus belles que celles d'Europe et leurs cadres sont des plus compétents ! Certaines unités sont à la pointe des progrès ! Je ne donne aucun exemple : la célébrité se mérite et doit s'activer et de ferrer aux progrès pour se maintenir. Pour celles des cliniques privées qui restent à réparer, il est facile de retourner le compliment et de répéter sans offenser personne, un assentiment général. Celui de rétorquer que ces services sont à l'image de notre pays et de notre pouvoir d'achat. On n'a jamais fermé un hôpital pour le réparer ! On les restaure, partie par partie. Et il y a des services de maintenance qui œuvrent à cela. Ce n'est pas un vœu pieux, mais une réalité ! Seulement les résultats et les apparences ne sont pas constamment patents ! L'usure d'une part, la dégradation, le sabotage, la vétusté, le manque de pièces, veulent que ces services et leur matériel soient souvent dépassés ! On conçoit l'inspection des cliniques, toutes les cliniques, dans un but vital, prophylactique, régulier et salvateur et non d'un processus punitif humiliant et vengeur ! Pour éviter toute velléité terroriste ou iniquité, administrative, il faut faire entrer l'Ordre des Médecins et les Syndicats comme partenaires ! Et surtout, pour l'exemple, commencer par celles de la Santé Publique, tout azimut et celles de la CNSS. Sans oublier celles où le bas blesse ! Ou que dame baddou n'a pas le droit de mettre son nez dans son propre linge ? Et surtout de ne pas taquiner la CNSS !? Sans vouloir défendre l'indéfendable, je dirais, mesure ! et ce au vu du chemin qui nous sépare de l'Occident, cette image idéale, avec ses préceptes de pays en paix, unis, avancés, civilisés et nantis. Ainsi nous accusons les faits freins et les traits de nos reculs. Nous avons les cadres et les administrations, âla qad el hale, les cliniques et les hôpitaux sont à notre humble image ''de paysans'' de pays en voie de développement. Avec parfois des avancées spectaculaires qui redonnent satisfaction et espoir! Alors faisons tous les progrès auxquels les marocains malades ou pas ont plein droit. Sans vindicte proférer et sans casser autrui ! Ici hélas, les cliniques ''privées'', ont été indiquées du doigt ! Non pour les vendre, mais pour les invectiver en vue de les asservir de les misérabiliser*, de les avilir pour justifier le non-dit auquel on s'apprête pour faire accepter aux ''autochtones'' de vendre encore plus leur pays, notre pays , aux protecteurs insatiables ou d'importer des ''Siadna Legouar' pour faire marcher les nouvelles cliniques ! Pourquoi pas des ''docteurs blancs'' pour faire marcher les hôpitaux '' et des Ministres ''blancs '' pour faire mieux marcher Leur Ministère de la Santé le premier? Pour assurer des présences au Parlement et de l'activité dans toutes les affaires du gouvernement qui grincent, au su et au vu de tous les marocains. Mohammed V et Allal El Fassi et quelque part El Khattabi et récemment Hassan II, et Sidi Mohammed VI, sans doute, ne voudraient pas de cela ! Car, c'est la souveraineté du Maroc, l'indépendance des siens, que l'on est en train de solder et d'effriter ! Et cela ressemble un peu au drapeau du Polisario et d'Alger qui flotteraient au Sud, au Sahara, si nos frères séparatistes n'étaient pas convaincus, demain, de partager avec nous notre unité, notre souveraineté territoriale, sous les mêmes valeurs sacrées, sans offrir nos terres aux autres. Vive sidi Mohammed, notre fabuleux flambeau ! A bas les vilipendeurs, les sacrificateurs et les vendus ! Le Maroc restera patriote ou ne le restera point ! Uni et ferme, jaloux de ses terres et de ses libertés. Fier de ses médecins, de ses cliniques et de ses hôpitaux. Cliniques, santé et sables se ressemblent ! Les améliorer est le moindre des civismes. On ne va pas attendre qu'on nous débarque le Messie avec les derniers prosélytes pour être monothéistes ! Sans renier ni les échanges ni la coopération, et respectant leur propres jalousie sur leur et leur biens et leur identité, on ne va pas attendre des étrangers maintenant, après 55 ans d'indépendance, de s'approprier la santé des Marocains pour les soigner ! Le général Lyautey est mort, Allah yarh'mou ! Dr IDRISSI My Ahmed, expert assermenté près la Cour d'Appel. http://www.leconomiste.com/print_article.html?a=99440