La France veut sa part des 285 milliards de dollars alloués aux projets figurant dans le plan quinquennal 2009-2014. En fin de semaine dernière, c'est Claude Guéant, secrétaire général de l'Elysée, et homme de confiance de Sarkozy qui a été dépêché, pour la deuxième fois en l'espace de quatre mois, dans la capitale algérienne pour une mission bien particulière : une normalisation des relations entre les deux pays. Des relations qui traversent actuellement une phase de crispation. Contrairement à sa première visite en février, Claude Guéant a eu plus de chance cette fois : il a pu rencontrer le président Abdelaziz Bouteflika. Auparavant, il n'avait comme interlocuteur que le Premier ministre Ahmed Ouyahia. La presse algérienne explique que le mobile du déplacement de l'homme de confiance de Sarkozy à Alger est d'abord économique. Selon cette presse, Paris veut sa part du gâteau des 285 milliards de dollars alloués aux projets figurant dans le plan quinquennal 2009-2014. Paris entend consolider ses échanges économiques alors qu'Alger veut clore les dossiers de l'assassinat en 1987 de Ali Mecili dans lequel est mis en cause un diplomate algérien, Mohamed Ziane Hassani et celui des sept moines de Tibérines, également assassinés en 1996. m.j