Le Maroc aura assimilé la leçon Aminatou Haidar et Salem Tamek. C'est du moins ce qui ressort de cette attitude des pouvoir publics face à ce ballet entre Casablanca et Alger des séparatistes de l'intérieur. A peine Mohamed Dadach et son groupe sont à peine rentrés, il y a quelques jours, d'un voyage en Algérie et dans les camps de Tindouf, qu'une autre délégation des pro-polisariens s'est rendue, lundi, à Alger. L'Agence algérienne APS qui s'est fait échos de cette visite assure que la délégation devait être reçue, hier mardi à Alger, par le Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS). Cette relance d'activité des séparatistes de l'intérieur intervient, faut-il le préciser, à la veille de la réunion des membres du Conseil de sécurité. Réunion au cours de laquelle sera examiné le dernier rapport de Ban Ki-Moon sur le Sahara. Le Polisario espère faire adopter une clause incluant le contrôle du respect des droits de l'Homme dans les prérogatives de la Minurso. Le Polisario espère faire adopter une clause incluant le contrôle du respect des droits de l'Homme dans les prérogatives de la Minurso. Les amis de Abdelaziz ont même poussé cette logique d'escalade jusqu'à menacer de rompre leur coopération avec la mission si les instances onusiennes n'accèdent pas à cette exigence. Le Polisario joue à fond la carte des droits de l'Homme, alors même que les témoignages, relayés par la MAP, des dizaines de ralliés qui rejoignent le Maroc, parlent de dégradation des droits de l'Homme et autres exactions auxquelles sont soumises les populations des camps de Tindouf.