Aminatou Haidar, présumée militante des droits de l'Homme, a été "boudée" par les officiels français lors de son passage dans l'Hexagone. Du coup, la séparatiste s'est attaquée à la France en puisant dans le registre de l'injure et de la désinformation. Aminatou Haidar, ex-détenue de droit commun érigée en défenseuse des droits de l'Homme par le Polisario et Alger, est en colère contre la France officielle. La présumée militante des droits de l'Homme a vu ses ambitions de rencontrer les officiels français tomber à l'eau. Comptant, lors de son séjour à Paris, sur des réceptions officielles, notamment par le Sénat français, elle a dû déchanter et se limiter à une rencontre organisée avec le groupe du Parti communiste français (PCF) à l'initiative d'un certain Robert Bret, sénateur appartenant au même groupe. Auparavant, Aminatou Haidar n'a pu tenir en France qu'une "conférence de presse" organisée par une section d'Amnesty International et animée par une partie du microcosme journalistique français connu pour ses positions anti-marocaines. Du coup, Aminatou Haidar ne cesse de maugréer. Déçue, elle a orienté ses attaques contre le gouvernement français dont les membres ont refusé de la recevoir. Pour elle, il est question de dénoncer "la complicité de la France dans les violations des droits humains au Sahara occidental en continuant à soutenir aveuglement le gouvernement marocain", comme le rapporte l'agence de presse algérienne. "Mon étonnement est d'autant plus grand que la France est considérée comme un pays des droits de l'Homme et que le peuple français s'est toujours révolté contre les injustices", ajoute la fidèle adepte de Salem Tamek. Laquelle n'a pu ni véhiculer son discours à une large échelle, ni être convaincante. Grâce aux efforts de pédagogie que les associations de Marocains en France et les ONG représentatives des Sahraouis installés dans l'Hexagone se sont attachés à faire, il devient désormais difficile pour les stipendiés à la solde d'Alger d'être aussi incisifs qu'auparavant. Pour ces dernières associations, Aminatou Haidar ne représente qu'elle-même et ne saurait parler au nom des populations sahraouies qu'elles soient installées au Maroc ou ailleurs. Elles ont relevé le double discours de cette prétendue militante qui passe sous un silence coupable les graves violations des droits de l'Homme perpétrées dans les camps de Tindouf, sur le sol algérien, par le Polisario. Au vu de plusieurs éléments d'information, notent les ONG marocaines, les propos d'Aminatou Haidar ne sauraient ni faire foi, ni renseigner sur la réalité des choses. C'est, entre autres, ce qui a été expliqué, dans plusieurs lettres adressées notamment au président du Sénat français pour dévoiler sa supercherie. Les ONG marocaines ont également demandé à ce que d'autres Sahraouis unionistes soient invités à participer à tout débat contradictoire, constructif et complet autour de la question du Sahara. Aminatou Haidar, rappelle-t-on, a été condamnée à sept mois de prison ferme pour sa participation aux actes de vandalisme qui avaient secoué la ville de Laâyoune vers la fin du mois de mai 2005. Elle ne purgera pas la totalité de sa peine puisqu'elle allait bénéficier d'une grâce royale. Adepte des mêmes tactiques que Salem Tamek, elle a donc entrepris une tournée internationale de désinformation.