L'artiste Noureddine Daïfallah expose à partir du 22 novembre à l'Institut français de Marrakech. Né dans la ville ocre, cet artiste dont deux peintures fleurissent le musée de Guggeinheim à New York, est un grand habitué des biennales. Adepte des procédés atypiques de « lettriste », il jongle entre écriture et œuvre d'art. Maniant habilement [...] L'artiste Noureddine Daïfallah expose à partir du 22 novembre à l'Institut français de Marrakech. Né dans la ville ocre, cet artiste dont deux peintures fleurissent le musée de Guggeinheim à New York, est un grand habitué des biennales. Adepte des procédés atypiques de « lettriste », il jongle entre écriture et œuvre d'art. Maniant habilement le pinceau et le papier, il abandonne le qalam et le roseau taillé en pointe qu'il avait adopté très tôt. Avec un style singulier, il accumule des lettres de tailles et de couleurs différentes, orphelines de leurs voyelles, parfois séparées par de grands vides ou sortant du cadre imposé, souvent recouvertes par des ombres, des tâches ou d'autres formes qui en rendent la lecture impossible. Une énigme artistique, à découvrir jusqu'au 12 janvier. * Tweet * *