Alors qu'hier, le second procès de Ben Ali a été repoussé au 4 juillet, le Canard Enchaîné a déclenché une polémique qui fait a l'effet d'une bombe ! Selon l'hebdomadaire satirique, le président déchu entretenait certains grands patrons des médias français pour avoir leur sympathie! Après les vacances des hommes politiques en Tunisie qui ont coûté à Michèle Alliot-Marie sa place de ministre des Affaires étrangères, voici venu le temps d'un nouveau dossier polémique, signé encore une fois le Canard Enchaîné : Celui des vacances «all inclusives» de certains grands patrons de presse française, journalistes, lobbyistes, conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, qui ont été, selon l'hebdomadaire, «tous acquis à la cause» du régime dictatorial de Ben Ali, acceptant de sa part des vacances luxueuses à des fins propagandistes. C'est une société de conseil, Image 7, dirigée par Anne Méaux, qui a organisé depuis fin 90 «un discret réseau d'influence», commandé par le dictateur déchu, la société de communication étant liée contractuellement à l'Agence tunisienne de communication extérieure (ATCE), rémunérée à hauteur de 200.000 euros par an. La mission principale d'Image 7 : promouvoir l'image de la Tunisie, en obtenant, par exemple, des interviews pro-régime Ben Ali. Le journal satirique assure, document illustrant ses dires, qu'en décembre 2003, «Image 7 expédie à Tunis Michel Schifres, alors directeur délégué du quotidien le Figaro. Quelques jours plus tard, la Une du journal annonçait une interview de Ben Ali accablé de questions pièges sur la bonne situation économique du pays, et la place remarquable de la femme en Tunisie». Ainsi, Image 7 organisait régulièrement des vacances tous frais payés à de grands patrons de presse, tels Etienne Mougeotte, patron du Figaro, Nicolas de Travernos de M6 ou encore Alain Weil, patron de BFM, qui s'étaient rendus en Tunisie entre le 20 et le 24 mai 2009. Invitation signée Image 7 ! De même, affirme le Canard Enchaîné, le conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, Henri Guaino, a été hébergé plusieurs jours avec sa compagne dans le sud de la Tunisie en 2008 pour un séjour touristique aux frais du régime de Zine El Abidine Ben Ali. Interrogé par l'hebdomadaire satirique, Henri Guaino conteste qu'il s'agit de vacances et parle d'une simple visite du site touristique de Tozeur. «Ils m'ont invité à découvrir le Sud, c'est une pratique courante», s'est-il défendu. A l'instar de ces cas précités, certains journalistes, qui auraient refusé les avances de la société de communication mandatée par l'ex-régime tunisien, ont eu droit à une note interne de la société, publiée par le Canard, qui disait être désolé que «des journalistes spécialisés dans la politique internationale, qui sont globalement de culture marxiste et droit-de-l'hommiste, essaient de présenter encore le régime tunisien comme un pays non démocratique, peu soucieux des droits de l'individu». Le deuxième volet du procès par contumace pour détention d'armes, de stupéfiants et d'objets archéologiques du président déchu Zine Abidine Ben Ali a été repoussé hier, a annoncé la juge chargé de l'instruction. Il «a été reporté au 4 juillet», a dit Touhami Hafi au palais de justice devant une armada de journalistes, avocats et autres. La cause ? Les magistrats ont entamé hier 3 jours de grève pour obtenir des changements radicaux au sein du ministère de la Justice. Lors du premier procès qui a eu lieu le 20 juin, Ben Ali et son épouse Leïla Trabelsi avaient été condamnés à 35 ans de prison ferme chacun et à environ 45 millions d'euros d'amende pour détournement de fonds et malversations. Nicolas de Tavernot s'écrit avec un T, Merci. mon trés cher SAID,ça c'est pas nouveau,presque le monde entier marche de cette maniére,c'est une monnaie courante,souvent trébuchante,la corruption et la democratie en europe font bon ménage.Mais seulement,malheur à celui qui se fait attraper. à votre avis mon cher SAID,au maroc comment ça se passe,pire encore,je crois avec TEBBALA WA L'GHIATA pour certains patrons de notre presse au maroc,ceux qui font le beau temps et la pluie.Enorme encore, les envellopes offertes à la presse etrangeres,surtout pour ceux qui ne sont pas amis avec le Maroc.LE MONDE EST AINSI FAIT,on n'y peut rien.