Coordinateur de la coalition des sept syndicats représentants les médecins des secteurs public, privé et universitaire «Nous maintenons notre grève» Vous avez annoncé par voie de communiqué l'organisation d'une grève nationale pour le 18 février dans tous les établissements universitaires, publics et privés. Vous avez précisé que la décision a été prise à l'unanimité à l'issue d'une réunion des représentants des syndicats composant la coalition. Cependant, la FDT et l'UGTM décident de se retirer. Quelles en sont les raisons ? La FDT et l'UGTM ont décidé de ne pas participer à la grève, que nous maintenons toujours, pour des raisons politiques. Ce sont les bras syndicaux des partis de la majorité. Bon, c'est compréhensible, ils ne peuvent que soutenir leurs partis politiques. Toutefois, les deux organisations syndicales ont réitéré leur engagement dans la coalition. Elles restent donc dans ce comité. Comment expliquez-vous cette position ambiguë ? Ce n'est pas la première fois que cela se produit. L'UGTM n'avait pas participé à une action de protestation que nous avons organisée il y a quelques mois pour protester contre le projet de loi relatif à l'exercice de la médecine. Est-ce que leur position pourrait avoir un impact sur la réussite du débrayage ? Non. Ceci n'a pas beaucoup d'influence sur notre action. Le secteur public est représenté par deux grandes organisations syndicales à savoir l'UMT et la CDT. Les syndicats représentant les médecins libéraux et universitaires participent en force à cette grève. Le président du Conseil de l'Ordre des médecins a-t-il réagi suite à l'annonce de ce débrayage ? Non, aucune réaction. C'est le mutisme total. S'il maintient sa position, nous optons pour l'escalade.