Médiation marocaine dans la crise de Bazoum au Niger : Les efforts des services de renseignement marocains réussiront-ils ?    Allemagne : 53 millions de Deutsche Mark échangés en euros en 2024    USA: Des personnalités décorées de la « médaille présidentielle de la liberté »    Ecosse/Foot : Hamza Igamane auteur d'un hat-trick avec les Rangers    Souk Bab Marrakech, une nouvelle vie s'annonce    Ciment : Hausse de 9,4 % des ventes en 2024    Syrie : Le nouveau pouvoir interpelé pour stopper Israël    Chaînes d'approvisionnement en ENR : Le Maroc, acteur clé dans la région MENA    Sebta et Mellilia : Le business reprend... légalement et dignement    Envolée des prix de la volaille : les explications des professionnels    La contribution substantielle du Royaume du Maroc au renforcement du régime international de la sécurité et de la sûreté nucléaires durant les deux dernières décennies    Loi sur la grève : Les syndicats montent au créneau    Halte aux éventuelles pratiques illégales lors des campagnes d'opération de la cataracte    Marché des changes (26 décembre au 01 janvier) : le dirham se déprécie de 0,5% face au dollar    Pour la valorisation des terres collectives ethniques pour le bien du pays et de son développement    Présidence algérienne au CS : Le Sahara marocain absent de l'agenda    L'Organisation démocratique du travail dénonce un «système de santé à deux vitesses» et alerte sur les fragilités économiques et sociales du Maroc    Contrôle des frontières : l'Espagne alloue 2,5 millions d'euros au Maroc sous forme de véhicules tout-terrain    Les pays du CCG comptent 57,6 millions d'habitants en 2023    Nabil Benabdallah: «Nous avons perdu un militant hors pair»    Botola D1/J17: Cet après-midi, un match pour confirmer à Fès et un derby à Doukkala!    CCAF/ La RSB pourrait se qualifier dès ce soir: Horaire? Chaîne?    Un joueur de l'OM considère Achraf Hakimi comme le meilleur de Ligue 1 cette saison    Le Maroc ou la Belgique? Zakaria El Ouahdi se positionne    Ligue des Champions d'Afrique. L'AS FAR consolide son leadership avec l'appui du Raja    Un nouveau virus respiratoire suscite des inquiétudes mondiales    Des photos d'élus locaux enveloppées dans des gri-gri agitent la toile    Acte solidaire pour le développement rural    Notre honte de la rougeole    Températures prévues pour le lundi 06 janvier 2025    De la parole poétique pour interroger le monde    Le Maroc prend part à la 15ème édition du Festival du théâtre arabe à Mascate    Le potentiel pour le Maroc s'élève à 12 milliards de dirhams    Plus de 30 morts selon les secours à la reprise des négociations sur une trêve    Syrie : Les craintes de la minorité «alaouite»    Mali : l'armée annonce avoir arrêté une figure du groupe Etat islamique et tué plusieurs terroristes    La famille Benabbés-Taârji rachète l'hôtel de charme « Les Deux Tours » de Marrakech    Japon : Décès de la doyenne de l'humanité à 116 ans    La demande de réinscription de Dani Olmo et Pau Victor rejetée    Chicherit et Sanders ouvrent le bal en remportant la 1ère étape    Diaspo #370 : En Allemagne, Hajar Tanjaoui fait le doublage de Peppa Pig en darija    Prévisions météorologiques pour le dimanche 05 janvier 2025    Alerte météo : fortes averses et chutes de neige dimanche et lundi dans plusieurs régions    MAGAZINE : Arts, l'année des gros retours    Edition. Bichr Bennani : "En soutenant le lecteur, on dynamiserait toute la chaîne du livre !"    Edition. Layla Chaouni: "Le Fennec a pris une approche différente en vendant directement en ligne"    Espagne : record de fréquentation pour les sites du patrimoine national en 2024    «Apocalypse», le nouveau livre de Abdelhak Najib    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Les détails du plan de restructuration pour le poulpe
Publié dans Les ECO le 19 - 04 - 2010

Il y aurait trop de bateaux hauturiers céphalopodes au Maroc. C'est la conclusion majeure du «Projet de restructuration du segment hauturier de la pêcherie poulpière», élaboré par le département de l'Agriculture et des pêches maritimes. Présenté à la profession, le plan ambitionne de réduire l'effort de pêche pour reconstituer le stock du poulpe (les arrêts biologiques ont montré leurs limites). Le projet se base sur une recommandation de l'Institut national des recherches halieutiques (INRH, datée de l'an 2000 !) qui préconise une réduction de l'ordre de 40% de l'effort de pêche. Un constat qui ne fait que confirmer les premiers travaux d'évaluation, menés durant les années 1980, qui ont justement montré que l'effort de pêche déployé sur les ressources de céphalopodes était relativement excessif. «L'accès à la pêcherie devrait être revu par la réduction de l'effort de pêche global actuellement déployé et l'adoption d'une pêche responsable», lit-on dans un document de la Direction des industries des pêches maritimes et de l'aquaculture. Le plan de restructuration du département de la Pêche (pas encore finalisé) devrait faire valider les hypothèses clés permettant de définir la flotte hauturière cible de la pêcherie poulpière, et ce, sur la base de plusieurs critères : état de la ressource, captures des navires par espèces, prix des espèces et coût d'exploitation. Il s'agira aussi de valider le seuil de rentabilité des navires et le TAC (Total autorisé de capture) cible. «L'objectif de ce travail est de décider du nombre cible de navires hauturiers qui exploiteront durablement la pêcherie céphalopodière», indique-t-on du côté du département de la Pêche. Pour les professionnels, l'initiative est «salutaire», mais son impact reste «limité». «Ce projet devrait avoir une vision globale en intégrant les professionnels de la pêche côtière. Il devrait aussi prendre en considération l'impact de la pêche illicite», explique cet armateur.
Les scénarios de sortie
En tout cas et avant d'être adopté, le plan de restructuration devrait faire l'objet de plusieurs discussions avec les professionnels. Plusieurs questions «sensibles» devraient en effet être abordées. En premier lieu, la mise en œuvre du plan de sortie. Un sujet qui risque de susciter des remous au sein de la profession. Selon des armateurs, établir les critères de choix des navires à faire sortir «ne sera pas une mince affaire». La plupart des navires étant en redressement judiciaire, l'enjeu est de convaincre leurs propriétaires des scénarios de sortie proposés et des plans sociaux prévus. Concernant les premiers, le département de tutelle parle de «faire sortir les navires les moins performants» et en se basant sur les indicateurs économiques historiques de ces navires. Autre option : utiliser le critère «vétusté et état technique des navires» pour choisir les bateaux cible du plan de sortie. Le troisième scénario porte sur l'application à toutes les entreprises gestionnaires des céphalopodiers d'un «taux pour la sortie». Le choix d'un des trois scénarios se fera incessamment selon des sources du département de la Pêche. On annonce aussi qu'un «fonds d'indemnisation» est à l'ordre du jour, financé probablement par l'enveloppe que perçoit le Maroc grâce à son accord de pêche avec l'Union européenne (144 millions d'euros, soit 36 millions par an). La domiciliation de ce fonds et ses gestionnaires feront l'objet d'une convention en gestation, laquelle devrait aussi aborder, selon nos sources, la procédure d'indemnisation (procédure de radiation des navires sortants), ainsi que le planning d'exécution et la question de la fiscalité/montant de sortie.
Que faire de la flotte restante ?
Concernant le volet social, le ministère devra négocier avec les propriétaires des navires un «redéploiement des équipages des navires sortants». Un chantier sur lequel on connaît peu de détails, mais qui «ne manquera pas de susciter des inquiétudes dans les rangs des syndicats des officiers et marins pêcheurs», fait remarquer cet observateur. Selon des chiffres officiels, il existe actuellement 265 bateaux de pêche hauturière au Maroc (d'un total de 349, dont 84 navires immobilisés). Ces navires passent en moyenne 200 jours en mer et consomment environ 3.100 litres de gasoil par jour. L'objectif du plan de restructuration est de réduire les navires actifs à 200. Pour ces derniers on parle de la réévaluation de la capacité de pêche globale qui sera déployée sur le stock à l'issue du plan de sortie. Il s'agira aussi de planifier les mesures à entreprendre au niveau des autres segments pour aboutir à l'équilibre entre ressource et capacité de pêche.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.