Spéctacle : Black music on air Dimanche, 19h35, France Ô. La musique africaine du monde à l'honneur du MOBO Awards 2010 Appel à tous les mélomanes amoureux de black music. Dimanche 30 janvier, le Music of Black Origin, alias MOBO Awards, débarque sur vos petits écrans, pour vous faire bouger aux rythmes des meilleurs morceaux de musique noire. Créé en 1996 par Kanya King (ancienne co-fondatrice du Rose Show Chrystal sur l'une des chaînes britanniques) et Andy Ruffell (célèbre danseur britannique), le MOBO Awards se tient tous les ans au Royaume-Uni et célèbre, à l'occasion d'une grande soirée spectaculaire, les artistes lyriques venus d'un peu partout à travers le monde, quelles que soient leur origine ou leur nationalité, qui partagent la passion pour cette musique continentale qui fait vibrer les âmes, la black music. Pour son quinzième anniversaire, l'événement a été tourné à Liverpool le 20 octobre dernier, récompensant ainsi de grands noms de la scène musicale internationale. Citons parmi eux, Professor Green (Hip Hop), K'Naan (musique africaine), Gyptian (reggae), Empiriques (jazz), Eminem (musique internationale), ou encore Plan B (Soul). Autant de stars dont le nom s'ajoute ainsi à la longue liste des illustres finalistes du MOBO Award depuis sa création, tels que Janet Jackson, Destiny's Child, Dionne Warwick, Justin Timberlake, Kanye West, Tina Turner, Dizzee Rascal, Jay-Z, LL Cool J, Amy Winehouse, Coolio, Usher et John Legend. Série : Elémentaire, mon cher... Samedi, 19h35, France 4. Le détective le plus flegmatique de tous les enquêteurs Décidèment, le fameux personnage d'Arthur Conan Doyle en a inspiré plus d'un. L'adaptation au petit écran du détective british, Sherlock Holmes, et de son acolyte Watson, les transporte à notre époque. Ou plus exactement, entre la fin du 19e et le début du 21e siècle. On y retrouvera donc le célèbre Holmes utilisant abondamment les nouvelles technologies de communication et Watson avec un passé d'ancien médecin militaire en Afghanistan. Dans cette version de Mark Gatiss et Steven Moffat, Sherlock Holmes est également médecin et détective consultant. Il accueille Watson en tant que colocataire et utilise son sixième sens surdéveloppé pour traquer les criminels à travers la Toile. Mycroft Holmes lui, a le même rôle que dans les romans de Conan Doyle, homme de l'ombre du gouvernement britannique il s'avère être nettement plus intelligent que son frère. Alors que Watson le rencontre Mycroft Holmes dans le premier épisode de la série il le prend pour un génie criminel ennemi de son confrère. Mais les choses s'avèrent être totalement différentes. Dans la version contemporaine de Sherlock Holmes, Watson relate toujours les aventures qu'il partage avec son ami et collaborateur, cette fois-ci c'est sur un blog et non sur carnet qu'il griffonnera la biographie de Mr Holmes. Pour un samedi détente, France 4 vous propose de découvrir trois épisodes successifs de la nouvelle série, dès 19h35 jusqu'à 22h30 : Une étude en rose, Le banquier aveugle et Le grand jeu. Cinéma : Un film bien marocain Vendredi, 21h19, 2M. Awlad l'blad ou une réalité bien de chez nous qui revient sur le petit écran Tout au long de sa carrière cinématographique, Mohamed Ismaïl dit avoir «tenté de se rapprocher de sujets en lien avec la problématique de la société marocaine». Awlad l'blad en est donc le résultat. Réunissant à l'écran une pléiade d'habitués du grand écran national, tels que Rachid El Ouali, Mouna Fettou, Hanane Ibrahimi, Mohamed Khouyi, Saad Tsouli ou encore Saïd Bey, Nezha Regragui et Malika El Omari, ce long métrage sorti en 2010, raconte l'histoire de trois jeunes Marocains, Mfaddal, Abdelhamid et Abdeslam, a priori comme les autres. Ces trois amis diplômés qui cherchent à tout prix à investir le marché du travail se lassent des vains efforts qu'ils déploient et finissent par prendre chacun son chemin. M'faddal s'installe à Rabat et s'active dans le cadre de l'association des chômeurs diplômés. Ce changement de ville lui ouvre de nouvelles perspectives, mais il ne voit plus ses amis de toujours. Les mois passent et à son retour à Oued Laou, rien n'est plus pareil. M'faddel retrouve Abdelhamid, devenu fervent musulman, et qui a réussi à faire démarrer un projet de cybercafé dans le quartier. Abdeslam, de son côté, a obtenu difficilement un crédit pour se procurer un minibus destiné au transport en commun. Témoignage de parcours de vies et de bribes d'histoires, ce film renvoie, comme le voulait son réalisateur, au quotidien pas toujours très rose, de jeunes diplômés qui tentent de trouver une «autre» manière de continuer... Téléfilm : Le chant de l'espoir Samedi, 21h15, Al Oula. Ghani ya Fatima, un conte moderne signé Rachid Hamman Fatma est une petite fille cardiaque vivant dans la campagne marocaine. Sa vie bascule totalement le jour où elle participe à un petit concours de chant au niveau de son douar. Alors qu'elle ne s'y attendait pas, Fatma gagne le concours et se qualifie à l'étape suivante qui lui permettra de rencontrer le jury de la compétition nationale. Direction la grande ville, Casablanca. Difficile pour cette jeune demoiselle de tout quitter pour tenter sa chance, d'autant que sa santé fragile ne lui facilite pas la tâche. Si le jury ne vient pas au douar c'est Fatma qui ira au jury ! La petit virtuose décide d'aller elle-même à Casablanca pour rencontrer ces maîtres de la chanson qui l'aideront à devenir une star. À ses côtés, son grand père qui se propose de l'accompagner malgré les réticences de sa mère. C'est donc avec très peu de moyens que Fatma et son protecteur partent à la grande ville le cœur plein d'espérances. Mais le voyage sera loin d'être de tout repos et les deux âmes fragiles ne tarderont pas à découvrir les multiples facettes de la métropole casablancaise. Confrontés à l'atrocité des grandes cités, les deux voyageurs retrouvent tout de même, l'espace de quelques instants, la magie d'une ville qui leur réserve encore beaucoup de surprises. Ce ne sont pas les difficultés rencontrées qui empêcheront donc Fatma d'aller jusqu'au bout de son rêve... s.a