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Situation économique : des points faibles subsistent
Publié dans Les ECO le 02 - 01 - 2025

La reprise économique marocaine se confirme au troisième trimestre 2024, avec une croissance de 4,3%, portée par une demande intérieure robuste et des secteurs non agricoles dynamiques. Toutefois, selon le Haut-commissariat au plan (HCP), des fragilités demeurent, notamment dans le secteur agricole et les échanges extérieurs.
L'économie nationale continue de montrer des signes de reprise encourageants au troisième trimestre 2024, avec une croissance de 4,3%, contre 3% durant la même période de 2023. Ces résultats, issus de la dernière note du Haut-commissariat au plan (HCP), traduisent une dynamique économique stimulée par une demande intérieure robuste et la diversification des activités non agricoles.
Cependant, cette embellie s'inscrit dans un contexte marqué par des défis structurels persistants, notamment une fragilité accrue du secteur agricole et une dépendance croissante aux importations.
Selon le HCP, «cette croissance, tirée par la demande intérieure, a été réalisée dans un contexte de maîtrise de l'inflation et d'aggravation du besoin de financement de l'économie nationale».
Une croissance non uniforme
Les secteurs non agricoles ont été le pilier de cette reprise, affichant une hausse de 5,1% en volume, contre 3,1% un an plus tôt. Le secteur secondaire a particulièrement brillé, enregistrant une progression de 7,6%, grâce à la performance exceptionnelle des industries d'extraction (+15,9%), des industries manufacturières (+7,5%) et du bâtiment et travaux publics (+6,9%).
Ces chiffres reflètent un regain de vitalité dans des secteurs essentiels de l'économie, confirmant une sortie progressive des perturbations causées par les crises mondiales des dernières années. Le secteur tertiaire, quant à lui, a enregistré une croissance de 3,8%, contre 3,6% en 2023. Les activités de transport et entreposage (+4%), les services administratifs (+3,7%) et le commerce (+3,2%) ont particulièrement contribué à cette dynamique.
Toutefois, certains secteurs, comme l'hébergement et la restauration ou les services financiers, ont ralenti, ce qui souligne des disparités dans la reprise sectorielle. En revanche, le secteur agricole continue de tirer la croissance vers le bas. La valeur ajoutée de l'agriculture a chuté de 5,2%, entraînant une contraction globale de 4,1% pour le secteur primaire.
Ce recul est attribué aux conditions climatiques défavorables qui ont fortement impacté les récoltes, malgré une hausse de 12% dans le secteur de la pêche. Le HCP rappelle que «le secteur primaire reste marqué par une forte volatilité, en raison de sa dépendance aux aléas climatiques».
La demande intérieure en appui
Le moteur principal de cette reprise économique a été la demande intérieure, qui a progressé de 6,3%, contre 4,2% en 2023, apportant une contribution de 6,9 points à la croissance économique. L'investissement brut a particulièrement marqué les esprits, avec une hausse spectaculaire de 13,5%, après une contraction de -3,5% l'année précédente.
Cet investissement, représentant 30,7% du PIB, a contribué à hauteur de 3,7 points à la croissance. Les dépenses de consommation finale des ménages ont également progressé, bien que de manière plus modérée, avec une hausse de 3,9%, traduisant une reprise partielle du pouvoir d'achat dans un contexte de ralentissement de l'inflation. La consommation publique, pour sa part, a connu une augmentation stable de 3,8%, confirmant le rôle stabilisateur des dépenses gouvernementales dans la dynamique économique.
Echanges extérieurs sous pression
Malgré ces signaux positifs, les échanges extérieurs ont continué de peser négativement sur la croissance. Les importations de biens et services ont grimpé de 12,9%, dépassent l'augmentation de 9,8% des exportations.
Cette divergence a entraîné une contribution négative des échanges extérieurs à hauteur de -2,5 points, contre -1,6 point l'année précédente. Le HCP souligne que «les échanges extérieurs de biens et services ont dégagé une contribution négative plus prononcée, reflétant une dépendance accrue aux importations de matières premières et produits finis».
Inflation maîtrisée, des besoins de financement en hausse
Le troisième trimestre 2024 a été marqué par un ralentissement notable de l'inflation. Le PIB aux prix courants a progressé de 6%, contre 10,2% en 2023, traduisant une décélération du niveau général des prix à 1,7%, contre 7,2% l'année précédente. Cette maîtrise des prix a permis un répit pour les ménages et les entreprises, renforçant un climat économique plus stable.
Cependant, cette reprise économique a été accompagnée d'un besoin accru de financement pour l'économie nationale. Ce dernier a grimpé de 1,8% à 3,8% du PIB, en raison de l'écart entre une épargne nationale équivalant à 26,9% du PIB et des investissements bruts atteignant 30,7%. Le HCP explique que «cette situation traduit une dynamique d'investissement plus soutenue, mais insuffisamment accompagnée par des ressources internes ou externes adéquates».


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