L'Organisation mondiale de la santé est formelle : l'alerte maximale sur la pandémie de la Covid-19 doit être maintenue. Le danger est donc encore si près, ou si loin, que la courbe des contaminations peut, à tout moment, pointer encore vers de nouveaux sommets. Sournois, ce virus l'est à un point tel que trois années après l'avènement de la pandémie, il continue d'inquiéter et de muter. La solution? Garder le niveau de vigilance à son maximum et faire en sorte de fournir les moyens sanitaires aux populations les plus vulnérables, préconise l'organisation onusienne. Et c'est la Croix-rouge qui est venue, lundi, rajouter une couche de gravité au warning de l'OMS, indiquant que la prochaine pandémie pourrait être imminente, et que le monde est loin d'y être préparé. Ce qui est certain, c'est que nous ne sommes guère parés à affronter une nouvelle crise sanitaire. Notre réforme de la santé est enclenchée, certes, mais de là à absorber un nouveau choc pandémique, sans heurts, ce serait un leurre que d'y croire. La mise à niveau du système sanitaire doit être déployée à la vitesse grand V, et les acteurs nationaux de la recherche et développement doivent prendre ce facteur de risque au sérieux. Nous avons vu à quel point l'onde de choc de la Covid-19 a été large. C'est pour cela que le scénario de riposte, tant économique que sanitaire, doit être verrouillé, et prêt à être activé à n'importe quel moment. Meriem Allam / Les Inspirations ÉCO
