L'essentiel de la cote La Bourse de Casablanca termine la semaine sur une bonne note. À la clôture de la séance du 22 mars 2013, le Masi a ainsi gagné 0,46% à 8.913,79 points. Le Madex a fait de même. Il a progressé également de 0,46% à 7.256,11 points. Leurs performances annuelles ressortent à - 4,76% pour le Masi et à -4,70% pour le Madex. Le volume du marché s'est établi pour sa part à 210 millions de DH. IAM a drainé un flux de 23 millions de DH. Attijariwafa bank et BMCE Bank ont enregistré des flux de 21 et 13 millions de DH respectivement. Au chapitre des plus fortes baisses, Axa Crédit se positionne au premier rang avec une contre-performance de 6%. Son titre se négocie autour de 310,20 DH. Fertima a lâché pour sa part 4,83% à 138 DH. Unimer a perdu 4,49% à 170 DH. À l'inverse, Promopharm enregistre la plus forte hausse du marché en progressant de 6% à 662,5 DH. Maroc Leasing gagne 5,89% à 371 DH. Nexans Maroc progresse de 5,62% 188 DH. L'euro se stabilise face au dollar L'euro se stabilisait face au dollar vendredi, après avoir baissé en raison des inquiétudes des cambistes face à la crise financière de Chypre et des incertitudes concernant l'avenir de la zone euro.Vendredi matin, l'euro valait 1,2899 dollar contre 1,2896 jeudi vers 21H00 GMT. La situation à Chypre n'était toujours pas clarifiée, alors que Nicosie cherche à éviter coûte que coûte la ruine et la faillite de ses banques, grâce à un plan censé lui apporter les milliards d'euros que l'Europe exige en contrepartie de son aide. Le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, s'est montré, en revanche, sceptique sur la qualité de ce plan. La Banque centrale chypriote a proposé jeudi soir en urgence de procéder à une restructuration du secteur bancaire, menacé de banqueroute. De son côté, la Banque centrale européenne (BCE) a lancé le compte à rebours en annonçant qu'elle couperait lundi le robinet des liquidités aux banques chypriotes, à moins d'un accord acceptable entre Nicosie et ses bailleurs de fonds. «L'humeur du marché s'est dégradée avec l'aggravation de la crise chypriote et la publication d'indicateurs très décevants dans la zone euro», a indiqué dans une note le Crédit Agricole. «Le marché semble relativement calme par rapport au risque de voir Chypre sortir de la zone euro, mais nous estimons que l'incertitude va continuer à affecter le sentiment», note cette source. Le prix du pétrole reprend le chemin de la hausse Le pétrole finit en hausse à New York. Les marchés sont optimistes concernant Chypre Les prix du pétrole ont nettement grimpé vendredi à New York, dans un marché misant sur une issue positive à la crise chypriote et porté par un regain d'optimisme sur l'économie américaine. Le baril de «light sweet crude» (WTI) pour livraison en mai a gagné 1,26 dollar pour terminer à 93,71 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). À Londres, le baril de brent de la mer du Nord à même échéance a terminé à 107,66 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), en hausse de 19 cents par rapport à la clôture de jeudi. Au centre de l'attention tout au long de la journée, la situation à Chypre a permis au marché de reprendre de la vigueur car les courtiers «sont relativement optimistes, misant sur une résolution rapide de la crise», a estimé Andy Lipow, de Lipow Oil Associates. En effet, les courtiers anticipaient un accord entre la troïka des bailleurs de fonds (UE-FMI-BCE) de l'île et Nicosie, dont ils exigent de nombreux efforts en contrepartie de leur aide. L'île a jusqu'à lundi pour mettre sur pied un plan de sauvetage jugé acceptable. Les ministres des Finances de la zone euro se sont dits prêts à discuter d'une nouvelle proposition de Nicosie. Selon les médias chypriotes, le «Plan B» que les responsables chypriotes tentent d'élaborer pour obtenir un plan de sauvetage européen envisage une taxe de 15% sur les dépôts bancaires supérieurs à 100.000 euros. Le Parlement avait rejeté mardi un premier plan prévoyant une taxe inédite allant jusqu'à 9,9% sur tous les dépôts, mais face à l'échec des autres solutions envisagées, des responsables gouvernementaux ont annoncé que le principe de cette taxe était à nouveau d'actualité.