L'essentiel de la cote La Bourse de Casablanca a clôturé la séance du mardi 19 mars sur une bonne note. Le Masi a ainsi avancé légèrement de 0,04% à 8.860,33 points. Le Madex a progressé pour sa part de 0,01% à 7.212,26 points. Leurs performances annuelles ont été ainsi ramenées à - 5,33% pour le Masi et à 5,28% pour le Madex. Le volume du marché s'est établi pour sa part à 42 MDH. Attijariwafa bank a drainé un flux de 10 MDH. Minière Touissit et Bmce Bank ont enregistré des flux de 8 et 6 MDH respectivement. Au chapitre des plus fortes baisses, CTM et Mediaco Maroc se positionnent au premier rang avec une contre-performance de 6%. Leurs titres se négocient autour de 183,30 et 31,02 MDH respectivement. Delta Holding a lâché 4,82% à 29,59DH. À l'inverse, Involys enregistre la plus forte hausse du marché en progressant de 10% à 165,55 DH. Fennie Brossette gagne 5,97% à 174,80 DH. Eqdom enregistre une performance de 5,96% à 1.653DH. Les prix du pétrole hésitent Le pétrole en phase d'hésitation sur un marché toujours suspendu à Chypre Les prix du pétrole hésitaient mardi en cours d'échanges européens tandis que le marché continuait à surveiller la situation de Chypre. Le Parlement chypriote doit examiner un projet de taxe sur les dépôts bancaires, qui alimentait les craintes de répercussions sur le reste de la zone euro. À la mi-journée à Paris, le baril de Brent de la Mer du Nord pour livraison en mai, valait 108,90 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 61 cents par rapport à la clôture de lundi. Il était descendu lundi jusqu'à 107,78 dollars, son plus bas niveau depuis trois mois. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en avril, dont c'est l'avant-dernier jour de cotation, progressait légèrement, gagnant 16 cents à 93,90 dollars. "Le marché est prudent et fait preuve d'attentisme, alors que Chypre reste toujours au centre de l'attention des opérateurs", observaient les analystes du cabinet JBC Energy. Des sources européennes ont indiqué lundi que la zone euro ne souhaitait plus taxer les déposants ayant moins de 100.000 euros, mais qu'en contrepartie il faudrait prélever plus sur les gros dépôts, rappelant que la décision finale reviendrait à Chypre, dont le Parlement doit se prononcer mardi sur un plan de sauvetage. "Le vote du Parlement chypriote pourrait raviver les inquiétudes des investisseurs sur les difficultés financières des autres pays de la périphérie de la zone euro, alors que ces craintes s'étaient largement apaisées ces derniers temps", avertissait-on chez JBC Energy. L'euro baisse légèrement face au dollar L'euro baissait un peu face au dollar mardi, dans un marché toujours ébranlé par la décision de taxer les dépôts bancaires à Chypre, en échange d'un plan de sauvetage international alors que le Parlement chypriote doit se prononcer sur cette taxe. À la mi-journée, l'euro valait 1,2949 dollar contre 1,2957 dollar lundi soir. L'euro était tombé en séance lundi à 1,2882 dollar, son niveau le plus faible depuis le 10 décembre, alors qu'il valait encore 1,3075 dollar vendredi soir. La monnaie unique européenne se stabilisait face à la monnaie nippone, à 123,49 yens contre 123,41 yens lundi soir. Le dollar montait un peu face à la monnaie japonaise, à 95,38 yens contre 95,23 yens lundi soir. "Alors que les investisseurs continuent d'absorber l'impact des évènements à Chypre, il semble de plus en plus évident que certains responsables européens s'inquiètent du fait qu'ils pourraient avoir mal calculé cette taxe", commentait Michael Hewson, analyste chez CMC Markets. Samedi dernier, la zone euro, la Banque centrale européenne (BCE) et le Fonds monétaire international (FMI) ont trouvé un accord sur un plan de sauvetage d'un maximum de 10 milliards d'euros pour Chypre, en échange d'une taxe exceptionnelle et sans précédent sur les dépôts bancaires, qui doit rapporter 5,8 milliards d'euros. Ce prélèvement de 6,75% sur les dépôts bancaires en deçà de 100.000 euros et de 9,9% au-delà, a immédiatement suscité la colère de la population à Chypre. CDVM rappelle la date limite des publications des émetteurs Le CDVM rappelle aux émetteurs que la date limite de publication des états financiers du second semestre 2012 est fixée au 31 mars 2013. Les émetteurs assujettis à la publication des comptes consolidés, doivent ainsi procéder à la publication des états dans les mêmes délais que les comptes sociaux. En revanche "les émetteurs qui procèderont à la publication de leurs comptes annuels au titre de l'exercice 2012 au plus tard le 31 mars 2013, sont dispensés de la publication au titre du second semestre 2012", précise le gendarme de la Bourse. Parallèlement, CDVM recommande aux émetteurs de publier des commentaires détaillés sur les résultats réalisés et de tenir des réunions d'informations avec les analystes financiers et la presse spécialisée après la publication des performances financières. Augmentation du taux interbancaire de 1 pb à 3,09% La moyenne mensuelle du taux interbancaire a enregistré une légère hausse de 1 pb par rapport au mois précédent, pour s'établir à 3,09% en février dernier. C'est ce qui ressort en partie de la dernière note de conjoncture du mois de mars 2013 du ministère des Finances. Le marché interbancaire est ainsi resté globalement équilibré au cours du mois de février 2013, grâce aux interventions régulières de Bank Al-Maghrib pour l'injection de la liquidité, essentiellement à travers les avances à 7 jours sur appels d'offres au taux de 3%, dont le volume moyen a atteint 51 milliards de dirhams. Il s'agit là d'un niveau proche de celui enregistré le mois précédent. La Banque centrale a également maintenu l'encours de l'ensemble des opérations de refinancement à terme plus long (3 mois), à 15 milliards de dirhams.