L'essentiel de la cote Au terme de la séance du mardi 8 janvier, les indices phares de la place épongent une partie des pertes accumulées depuis la première séance de cette année. À la clôture, les indices phares de la place gagnent 0,25% à 9.287,58 points pour l'indice de toutes les valeurs et 0,28% à 9.556,46 points pour l'agrégat des valeurs les plus liquides. Dans ces conditions, leurs variations pour les cinq premières séances de cette année s'établissent à -0,77% pour le Masi et à -0,76% pour le Madex. Du côté du flux transactionnel, la séance a été très relativement animée, avec un volume drainé de près de 148,6 MDH, entièrement échangés sur le marché central des actions. Au registre des valeurs les plus liquides, on notera le titre Brasseries du Maroc, qui draine un volume de 76,6 MDH. Il est suivi d'Attijariwafa bank et d'IAM, avec des volumes respectifs de 40,7 MDH et de 11,1 MDH. Du côté des variations, Fertima arrive en tête des plus fortes hausses de la séance. L'action gagne ainsi 6% et clôture à 153,80 DH. M2M group progresse de 5,62% et s'échange à 238,70 DH. Disway arrive à la troisième place, avec une hausse de 5,56% à 161,50 DH. À l'inverse, Zellidja a été la lanterne rouge de la séance et affiche une contre-performance journalière de 6% à 517 DH. Dans des proportions similaires, Involys et Sonasid reculent de 5,98 et de 5,96 % respectivement à 132,80 et à 962 DH. BMCI la moins chère du secteur Le comportement de la valeur BMCI en Bourse est plus ou moins correct comparé à la tendance du marché. Le titre affiche une contre-performance annuelle en 2012 de près de 8%. Une variation jugée correcte par rapport à la baisse qu'accuse le Masi (-15%) ou encore celle de quelques valeurs du même secteur (-25% pour BMCE). Actuellement, l'action s'échange au cours de 832 DH. En termes de liquidité, BMCI a drainé un volume total au cours des 162 séances de cotations de 2012 qui dépasse les 504 MDH, un niveau relativement inférieur à la moyenne des autres valeurs bancaires, soit près d'1MMDH. En matière de rentabilité, avec un P/E de 14,8 fois en 2011 contre 18,5 fois pour le secteur, c'est la valeur la moins chère parmi les bancaires cotées. Ce P/E devrait baisser pour 2012 avec des estimations de 12,9 fois. Le price to book ressort quant à lui à 1,5 fois pour un dividend yield de 2,8% en 2011.