L'essentiel de la cote Pour la seconde séance de 2013, le marché a évolué en dents de scie à l'instar de la séance de la veille. L'indice de toutes les valeurs a clôturé la séance sur une note légèrement baissière. À la clôture, le Masi perd 0,03% à 9.365,84 points tandis que le Madex recule de 0,02% à 7.619,49 points. A contrario, les indices Footsie se sont inscrits sur une tendance haussière. Le FTSE All liquid gagne 0,41% à 7.891,41 tandis que le Morocco 15 progresse de 0,34% à 9.676,56 points. Du côté du flux transactionnel, la séance a été animée avec un volume drainé de plus de 256MDH, essentiellement échangés sur le marché central des actions. Au registre des valeurs les plus liquides, on notera le titre Lafarge qui draine un volume de 213 MDH. Il est suivi de SMI et Addoha avec des volumes respectifs de 30,5MDH et de 3,5 MDH. Du côté des variations, Mediaco Maroc arrive en tête des plus fortes hausses de la séance. L'action gagne ainsi 6% et clôture à 37,46 DH. Juste derrière, Snep et Diac Salaf culminent avec des hausses respectives de 5,98 et de 5,93% aux cours de 198,55 et de 50 DH. À l'inverse, Atlanta a été la lanterne rouge de la séance et affiche une contreperformance journalière de 6% à 63,92 DH. Dans des proportions similaires, Fenie Brossette recule de 6 et de 5,97% respectivement à 188 et à 1.857 DH. La RCAR monte dans le capital de Jet Alu Le tour de table de la nouvelle recrue du Masi s'institutionnalise de plus en plus. En effet, le RCAR a annoncé l'acquisition de 49.481 actions Jet Alu sur le marché central, au prix unitaire de 180 DH, franchissant ainsi le seuil de 10% du capital. La participation passe ainsi de 6,34% à 11,89% du capital. Suite à cette opération, le RCAR a annoncé avoir l'intention d'agir en fonction de l'évolution du marché en ce qui est ses prises de participation. Stroc fait -57,86% en 2012 C'est décidément le flop des valeurs cotées en 2012. Le titre Stroc industrie affiche au terme de l'année écoulée une contreperformance de 57,86%. Décidément, l'action ne semble pas en mesure de s'adapter au marché boursier. Depuis son introduction en 2011, le titre s'est inscrit dans un trend baissier perdant ainsi plus des deux tiers de sa valeur. Avec une première cotation à 357 DH, l'action s'échange actuellement à quelque 124 DH. C'est pourquoi le comportement de l'action suscite bien des interrogations. Une explication plausible du comportement du titre selon le marché est la surévaluation du cours lors de l'introduction en Bourse. Cela dit, «il ne fait que corriger cet excès», commente un analyste. Cependant, les réalisations de la société au titre du premier semestre n'arrangent guère la situation. Plombée par des grèves depuis le début de l'année, l'activité accuse un sérieux coup. À fin juin, le chiffre d'affaires ressort en forte baisse de 50% à 140 MDH. Pour sa part, le résultat net passe au rouge à -75,9 MDH contre 22,3 MDH une année auparavant. Une situation qui devrait fortement impacter les réalisations de l'exercice 2012. Au niveau des indicateurs de rentabilité, le rendement du dividende ne cesse d'augmenter pour atteindre les 3,22% avec un Pay out de 90,09%.