Les laboratoires français Sanofi et britannique GSK ont annoncé, mercredi, leur intention de mettre 200 millions de doses de leur vaccin anti-Covid à disposition du programme international Covax, visant à garantir à chaque pays participant un accès juste et équitable aux éventuels vaccins contre le virus. « Sanofi et GSK ont signé une déclaration d'intention avec Gavi, l'administrateur juridique de la Facilité Covax, un mécanisme international de groupement d'achats visant à garantir à chaque pays participant un accès juste et équitable aux éventuels vaccins contre la Covid-19 », indiquent les deux groupes dans un communiqué conjoint. Ils affirment leur intention de mettre à la disposition de la Facilité Covax 200 millions de doses de leur vaccin adjuvanté à base de protéine recombinante contre la Covid-19, « si celui-ci est approuvé par les autorités réglementaires et sous réserve de la passation de contrats », note le communiqué. Les deux entreprises veulent contribuer à « l'ambition du mécanisme Covax qui consiste à s'assurer que, dès qu'ils seront dûment approuvés, les vaccins contre la Covid-19 parviennent à ceux et celles qui en ont le plus besoin, quels qu'ils soient et indépendamment de leur pays d'origine ». « L'engagement que nous prenons aujourd'hui en faveur de la Facilité Covax nous donne collectivement de meilleures chances de contrôler la pandémie », a déclaré Thomas Triomphe, vice-président exécutif et responsable monde de Sanofi Pasteur. « Depuis que nous avons entrepris de développer des vaccins contre la Covid-19, GSK s'est engagé à les mettre à la disposition de tous, partout dans le monde. Nous sommes fiers de collaborer avec Sanofi pour permettre à tous les pays ayant adhéré à la Facilité Covax d'avoir accès à ce vaccin adjuvanté à base de protéine recombinante dans les meilleurs délais possibles », a affirmé de son côté Roger Connor, président de GSK Vaccines, cité dans le communiqué. Les deux groupes ont lancé un essai de phase I/II le 3 septembre dans lequel 440 participants ont été recrutés. Les deux entreprises prévoient d'obtenir les premiers résultats au début du mois de décembre 2020 et d'être en mesure de lancer un essai pivot de phase III avant la fin de l'année, rappelle-t-on. « Si les données de ces essais sont suffisamment probantes pour déposer une demande d'homologation, une demande d'approbation réglementaire devrait être soumise aux autorités sanitaires dès le premier semestre de 2021 », relève le communiqué.