Au terme de la première séance hebdomadaire, les indices phares de la place casablancaise perdent respectivement 0,32% au baromètre de toutes les valeurs à 9.251,79 points et 0,33% à 7.540,07 points pour l'agrégat des valeurs les plus liquides. De ce fait, le marché affiche des contreperformances annuelles de -16,10% pour le Masi et de -16,33% pour le Madex. Cette contreperformance s'est opérée sur fond de volumes peu significatifs. Le marché central a drainé un volume total de 49,5 MDH essentiellement échangés en actions. Au registre des valeurs les plus actives, retenons, IAM avec 21 MDH, suivie d'Attijariwafa Bank et d'Addoha qui drainent respectivement 11,9 et 5,4 MDH. Côté variations, Med Paper arrive en tête des plus fortes avec 5,95% à 27,80 DH. Elle est suivie de Fenie brossette et Stroc Industrie qui gagnent respectivement 5,36 et 4,77% à 236 et à 118,70 DH. Dans les plus fortes baisses, Diac Salaf accentue ses pertes et recule de 5,98% à 44,04 DH. Cartier saada et Maghreb Oxygène suivent la même tendance et régressent de 5,31 et de 4,89% respectivement. Les deux valeurs s'échangent aux cours respectifs de 17,82 et de 173,10 DH. Premier semestre probant pour la CDG En dépit d'un contexte économique morose, le Groupe CDG affiche des agrégats financiers en nette amélioration. En effet, l'encours des crédits consolidés a progressé de 10,9% à 31,8 MMDH par rapport à fin 2011, tiré essentiellement par la forte hausse des crédits à la consommation, qui sont passés de 859,4 MDH à 2,3 MMDH. Cependant, les dettes consolidées envers la clientèle affichent une quasi-stagnation (+0,5%) à 71,5 MMDH. Ainsi, le taux de transformation ressort à 44,5%. Côté profitabilité, le PNB semestriel affiche une amélioration de 6,3% par rapport à la même période en 2011, à 2,3 MMDH. Cette performance s'explique essentiellement par la hausse du résultat des activités de marché de 28,2% à 613,7 MDH d'une part, et par l'accroissement de 21% de la marge sur commissions à 150,7 MDH d'autre part. On notera également une amélioration de la marge d'intérêt de 1,8%, à 165,2 MDH. Parallèlement, les charges générales d'exploitation s'élargissent de 5,8% à 1,8 MMDH. Ainsi, le RBE ressort en amélioration de 8% à 481 MDH. Pâtissant des conditions défavorables du marché, le coût du risque s'est alourdi à 56,6 MDH, contre 29,2 MDH une année auparavant. Dans ce sillage, le taux de contentieux s'est aggravé de 0,6 point à 9,7% pour un taux de provisionnement de 54,4% contre 48,3% à fin décembre 2011. Enfin et compte tenu d'une forte progression de la quote-part des entreprises mises en équivalence (247,1 MDH contre 119,3 MDH en juin 2011), le RNPG se bonifie de 36,1%, à 507,1 MDH Encore un plus bas annuel pour le Masi Au terme de la séance du 15 octobre, les indices phares de la place chutaient de 0,32% chacun à 9.251,91 points pour le Masi et à 7.540,17 points pour le Madex. Le nouveau plus bas niveau des indices puisque leurs variations annuelles dépassent désormais les -16% . Selon le marché, le Masi a été tiré à la baisse essentiellement par les mouvements vendeurs relatifs à deux grosses capitalisations à savoir, IAM et Addoha. La première termine la séance du lundi sur une baisse de 1,31% à 96,12 DH. Sa contreperformance annuelle creuse davantage le déficit à près de 30%. Même trend pour Addoha, qui recule de 1,67% à 59 DH ramenant sa variation depuis le début de l'année à -15,59%. Dans ces conditions, le comportement du Masi se voit fortement corrélé aux variations de ces deux valeurs. Elles concentrent près du quart de la capitalisation de la place. Premier semestre probant pour la CDG En dépit d'un contexte économique morose, le Groupe CDG affiche des agrégats financiers en nette amélioration. En effet, l'encours des crédits consolidés a progressé de 10,9% à 31,8 MMDH par rapport à fin 2011, tiré essentiellement par la forte hausse des crédits à la consommation, qui sont passés de 859,4 MDH à 2,3 MMDH. Cependant, les dettes consolidées envers la clientèle affichent une quasi-stagnation (+0,5%) à 71,5 MMDH. Ainsi, le taux de transformation ressort à 44,5%. Côté profitabilité, le PNB semestriel affiche une amélioration de 6,3% par rapport à la même période en 2011, à 2,3 MMDH. Cette performance s'explique essentiellement par la hausse du résultat des activités de marché de 28,2% à 613,7 MDH d'une part, et par l'accroissement de 21% de la marge sur commissions à 150,7 MDH d'autre part. On notera également une amélioration de la marge d'intérêt de 1,8%, à 165,2 MDH. Parallèlement, les charges générales d'exploitation s'élargissent de 5,8% à 1,8 MMDH. Ainsi, le RBE ressort en amélioration de 8% à 481 MDH. Pâtissant des conditions défavorables du marché, le coût du risque s'est alourdi à 56,6 MDH, contre 29,2 MDH une année auparavant. Dans ce sillage, le taux de contentieux s'est aggravé de 0,6 point à 9,7% pour un taux de provisionnement de 54,4% contre 48,3% à fin décembre 2011. Enfin et compte tenu d'une forte progression de la quote-part des entreprises mises en équivalence (247,1 MDH contre 119,3 MDH en juin 2011), le RNPG se bonifie de 36,1%, à 507,1 MDH