Au terme de la dernière séance hebdomadaire, les indices phares de la place casablancaise perdent respectivement 0,79% au baromètre de toutes les valeurs à 9.281,31 points et 0,78% à 7.564,69 points pour l'agrégat des valeurs les plus liquides. De ce fait, le marché affiche des contreperformances annuelles de -15,84% pour le Masi et de -16,06% pour le Madex. Cette contreperformance s'est opérée dans des volumes relativement significatifs. Pour le marché central, un volume total de 138 MDH a été drainé, essentiellement échangé en actions. Au registre des valeurs les plus actives, on note Attijariwafa bank avec 58,4 MDH, suivie d'IAM et d'Addoha qui drainent respectivement 56,7 et 8 MDH. Sur le volet des variations, Cartier Saada arrive en tête des plus fortes, avec 5,73% à 18,82 DH. Elle est suivie d'Involys et de Maghreb Oxygène qui gagnent respectivement 5,52 et 5,32% à 159,75 et à 182 DH. Dans les plus fortes baisses, Stokvis Nord Afrique accentue la sienne et recule de 6% à 31,02 DH. Risma et IB Maroc suivent la même tendance et régressent de 5,99 et de 5,98% respectivement. Les deux valeurs s'échangent aux cours respectifs de 127,75 et de 206,75 DH. Premier semestre probant pour la CDG En dépit d'un contexte économique morose, le Groupe CDG affiche des agrégats financiers en nette amélioration. En effet, l'encours des crédits consolidés a progressé de 10,9% à 31,8 MMDH par rapport à fin 2011, tiré essentiellement par la forte hausse des crédits à la consommation qui sont passés de 859,4 MDH à 2,3 MMDH. Cependant, les dettes consolidées envers la clientèle affichent une quasi-stagnation (+0,5%) à 71,5 MMDH. Ainsi, le taux de transformation ressort à 44,5%. Côté profitabilité, le PNB semestriel affiche une amélioration de 6,3% par rapport à la même période en 2011, à 2,3 MMDH. Cette performance s'explique essentiellement par la hausse du résultat des activités de marché de 28,2% à 613,7 MDH d'une part, et de l'accroissement de 21% de la marge sur commissions à 150,7 MDH d'autre part. On notera également une amélioration de la marge d'intérêt de 1,8% à 165,2 MDH. Parallèlement, les charges générales d'exploitation s'élargissent de 5,8% à 1,8 MMDH. Ainsi, le RBE ressort en amélioration de 8% à 481 MDH. Pâtissant des conditions défavorables du marché, le coût du risque s'est alourdi à 56,6 MDH, contre 29,2 MDH une année auparavant. Dans ce sillage, le taux de contentieux s'est aggravé de 0,6 point à 9,7% pour un taux de provisionnement de 54,4% contre 48,3% à fin décembre 2011. Enfin et compte tenu d'une forte progression de la quote-part des entreprises mises en équivalence (247,1 MDH contre 119,3 MDH en juin 2011), le RNPG se bonifie de 36,1% à 507,1 MDH. BMCE : révision du taux variable de l'emprunt obligataire Conformément aux dispositions de la note d'information relative à l'émission de l'emprunt obligataire subordonné de BMCE Bank du 15 octobre 2008, la tranche «B» qui stipule une révision annuelle du taux d'intérêt à la date d'anniversaire de l'obligation, le nouveau taux facial fixé à 4,79%, sera utilisé à partir de ce lundi 15 octobre 2012, pour le calcul du coupon couru. Le Masi se dirige vers les 9.200 points À l'issue de la semaine dernière, le MASI marque une accélération de son mouvement de baisse, suite à la rupture du support des 9.400 points, éliminant, de facto, les 64% de probabilité de rebond technique à court terme en direction des 9.680 points. Dans ces conditions, l'indice s'enfonce davantage en accusant une contre-performance hebdomadaire de 2,12 et de 15,84% depuis le début de l'année. Dans ces conditions, les analystes d'Upline group tablent sur une poursuite baissière en direction des 9.200 points suivis des 9.100 points. À ce niveau, l'indice consommera entièrement l'objectif minimal de baisse et devrait probablement reprendre la direction des 9.300 points. Diac Salaf perd près de 17% en une semaine Juste après sa reprise de cotation en début de semaine dernière, la valeur Diac Salaf s'est inscrite dans un canal baissier entraînant ainsi une perte sèche de la valeur de près de 17%. Le titre a clôturé, vendredi dernier, avec une contreperformance de 5,98% à 46,84 DH tout en se réservant à la baisse. Diac Salaf perd ainsi la confiance du marché après les interrogations qui ont été soulevées quant à son sort. Une situation qui nourrit le doute et le manque de visibilité. M2M, un titre peu attrayant Le spécialiste de la monétique et des développements de SSII, M2M, coté dans le marché de développement à la Bourse de Casablanca préfère ne pas distribuer de dividendes au titre de l'exercice 2011, et opte pour investir sur de nouveaux marchés porteurs, notamment les marchés congolais et éthiopien. L'Afrique Subsaharienne se voit ainsi comme le principal relais de croissance d'une grande majorité de PME marocaines, comme c'est le cas pour M2M. Cela dit, du côté du marché, le titre de M2M n'attire pas beaucoup d'investisseurs, les échanges sont très faibles et se limitent à quelque 3,1 MDH depuis le début de l'année. La non attractivité de l'action M2M se reflète aussi sur son cours, qui réalise une contreperformance de -32,13%, largement inférieure à celle du MASI. En parallèle, la valeur M2M reste l'une des valeurs les moins chères sur le marché et largement sous évaluées. Son P/E ressort à 7,9 fois et devrait baisser encore plus grâce au retour sur investissement dans le marché africain.