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Conduire ou périr, il faut choisir
Publié dans Les ECO le 18 - 10 - 2010


Alors que je discutais, hier soir, au cours d'une soirée insolite avec des amis sur les retombées – quel terme terrible ! – du nouveau code de conduite sur les êtres pécheurs que nous sommes, voilà que je vois arriver un vieux copain, mais toujours jeune que je n'avais pas vu depuis des lustres, et qui, comme vous allez le voir tout de suite, ne pouvait pas mieux atterrir. D'ailleurs, je n'ai pas manqué de l'accueillir, à bras ouverts, avec un détonnant : «Tu tombes bien !» qui a failli le faire chuter. Je le retiens, je l'embrasse et le présente à mes amis : «Voilà quelqu'un qui va nous éclairer !». Je ne croyais pas si bien dire. En effet, mon pote fait partie de ce qu'on peut appeler «la jeune garde de l'Istiqlal». Pour ceux qui ne les connaissent pas encore, ce sont en général des gens plutôt bien nés, ce qui, entre nous, est loin d'être une tare, formés dans les plus grandes écoles, et qui, tout en étant des adorateurs du leader défunt Allal El Fassi dont ils citent volontiers les dictons les plus célèbres, comme le faisaient dans le temps les anciens maoïstes, n'hésitent pas à se proclamer résolument «modernistes», voire «progressistes». C'est vous dire... Alors, lui lançais-je, toi qui fais partie de la «noble maison», comment tu peux nous expliquer qu'un des vôtres, un de vos honorables représentants, attaque, dans la sainte enceinte du Parlement, un autre des vôtres et non des moindres, le sieur Ghallab, que, paraît-il, vous appelez «Speedy Gonzales», parce qu'il irait trop vite à vos yeux ?». Je ne vous cache pas qu'en lui posant cette question aussi longue que biscornue, j'étais plutôt fier de moi, car je l'ai littéralement sonné. Je crois même avoir vu des petites clochettes sur sa tête comme dans les bandes dessinées. J'en profite pour lui servir un verre qu'il ingurgite d'un trait. Il s'en sert lui-même un autre qu'il siffle d'un coup, avant de se lancer dans une diatribe sans fin, mais qui, à la fin faisait ressortir, en un mot comme en mille, que «son ami Karim – d'ailleurs il le lui a dit - n'a rien compris aux Marocains, et que s'il s'entête à vouloir coûte que coûte appliquer son code, on va tous finir par fermer boutique et lui laisser les clés, et comme ça, il va avoir des millions de familles d'artisans d'ouvriers et même de patrons sur la conscience et sur le dos». Bien sûr, ce n'est là qu'un résumé synthétique de son discours, car je n'ai pas le temps ni l'espace pour le reproduire en entier, mais j'espère avoir été fidèle à ses propos, et si ce n'est pas le cas, je m'en excuse de tout cœur. En entendant ces mots, je vous avoue qu'aussi bien mes amis que moi-même, avons été bigrement impressionnés par la passion, la sincérité et l'émotion qui se dégageaient de la déclaration improvisée de notre pote que je ne vais pas balancer – sans jeu de mots – mais qui se trouve être un des plus jeunes mais néanmoins influents dirigeants du parti de Si Abbas, qu'il m'a d'ailleurs conseillé d'appeler – parce ce que ça lui ferait très plaisir – «Sid El Abbas». Voilà qui est fait. Quant à toi, Karim, tu vois ce qui te reste à faire...

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