Nous avions loué le bon démarrage de Chakib Benmoussa dans sa mission d'élaboration d'un nouveau modèle de développement. Il le confirme aujourd'hui. Car en nommant Aicha Akalay et Abdellah Tourabi responsables de la communication de la commission vis-à-vis de la presse et des réseaux sociaux, il confirme la transparence promise. Akalay et Tourabi, auxquels je souhaite plein succès dans leur mission, sont des journalistes aguerris et doués de qualités. C'est donc une première réunion qui s'est tenue hier sous le signe de la transparence et de l'engagement. Et l'on ne comprend vraiment pas les critiques véhiculées ici et là dès la nomination de ladite commission. C'est un procès d'intention conjugué à une mauvaise foi manifeste et à un nihilisme certain. Et il ne faudrait pas se fatiguer à vouloir expliquer quoi que ce soit à ces gens car, comme a dit Hassan II, «On ne peut pas avancer d'arguments de bonne foi devant des gens de mauvaise foi». Il faut donc souhaiter bonne chance à cette commission car son succès est celui du pays entier, et elle matérialise le souhait de tous de voir le Maroc voguer vers des horizons meilleurs. Aujourd'hui, il faut rebâtir la confiance pour pouvoir construire dans la sérénité. Douter de tout n'a jamais fait avancer les choses. Cette commission qui ne manque pas de compétences devra répondre aux questions ô combien nombreuses des Marocains. Pour ce faire, elle a besoin de temps car il s'agit de reconstruire et non de colmater les brèches. La mission est ardue mais pas impossible. L'on y retrouve des ambassadeurs de tous les horizons ; à charge pour eux d'être les représentants d'une Nation et donc investis d'une mission à mener à terme. On ne peut donc qu'être confiants et rassurés de ce début prometteur dans l'espoir de voir, dans six mois, les premières esquisses du changement voulu et tant attendu. Bon vent.