C'est la quatrième opération du genre depuis le lancement de Maroc Numeric Fund (MNF). Meolink, une startup spécialisée dans le secteur de solutions logicielles de communication «Machine To Machine» (M2M), vient d'annoncer une levée de fonds de 3,5 MDH auprès de Maroc Numeric Fund. «Le choix d'investir dans cette jeune entreprise découle d'une part du fort potentiel de marché dans le domaine de M2M ciblant le développement de solutions de communication dans la maintenance, et d'autre part de la qualité de l'équipe fondatrice», explique Ali Bassit, directeur général de MITC Capital, la société de gestion de MNF, dans un communiqué de presse co-signé par les deux enseignes. Quant à l'heureuse élue, l'intérêt du modèle économique de Meolink découle, en effet, de son offre d'abonnement basée sur le paiement mensualisé et indexé sur le nombre de sites et de capteurs M2M déployés auprès des entreprises clientes. Selon Ali bassit, le fonds ainsi levé devrait servir à finaliser le développement de cette plateforme logicielle, ainsi qu'au lancement de sa commercialisation. Coup de pouce Pour les responsables de la jeune entreprise, ce coup de pouce financier est loin d'être négligeable et tient lieu de tremplin pour leur business. «Notre entreprise donne la possibilité à des machines et des équipements, appartenant à nos clients, d'échanger à distance des données avec d'autres machines, personnes ou systèmes d'information et ceci en temps réel», explique Marouane Benyekhlef, PDG de Meolink. «Les entreprises clientes peuvent ainsi être plus efficaces, contrôler leurs machines et leurs consommations énergétiques, créer de nouveaux services et optimiser leurs coûts», poursuit ce dernier. Pour MNF, c'est pour le moment le seul fonds dédié aux startup technologiques au Maroc. Un héritage du mandat d'Ahmed Réda Chami, ancien ministre de l'Industries, du commerce et des nouvelles technologies. Le fonds a déjà injecté un total de près de 15 MDH à ce jour. Pour rappel, MNF est spécialisé dans le financement des jeunes entreprises du secteur des TIC, parfois sans revenu, mais aussi à l'accompagnement de celles-ci en participant à leur organisation sociale.