Après la Russie, les Etats-Unis et la Chine, l'Europe pourrait aller sur la Lune: l'Agence spatiale européenne (ESA) a confié à la société de lanceurs ArianeGroup une étude sur la possibilité de s'y poser avant 2025. "Je suis convaincu que la conquête de l'Espace est essentielle pour l'avenir de l'humanité en général", a déclaré André-Hubert Roussel, le président exécutif du groupe. "L'Europe doit y tenir sa place." "Le retour sur la Lune est possible", a poursuivi le nouveau patron de la société de lanceurs, alors que 2019 marque le cinquantième anniversaire des premiers pas de l'homme sur la Lune. ArianeGroup a signé dans cette perspective un contrat avec l'ESA pour "étudier la possibilité d'aller sur la Lune avant 2025". L'objectif de cette mission "serait l'exploitation du régolithe, un minerai duquel il est possible d'extraire eau et oxygène, permettant d'envisager une présence humaine autonome sur la Lune et aussi de produire le carburant nécessaire à des missions d'exploration plus lointaine", selon un communiqué du groupe. Une telle mission serait une première pour l'Europe, même s'il ne s'agit pas encore d'envoyer des hommes sur la Lune. Les premiers pas de l'Homme sur la Lune remontent à 1969, avec Neil Armstrong puis Buzz Aldrin lors de la mission Apollo 11. Ce défi avait été lancé par le président John Fitzgerald Kennedy en 1961, alors que les Etats-Unis et l'Union Soviétique étaient engagés dans une course à l'espace. #Ariane6 ready for the moon... ???????? To be continued. pic.twitter.com/lvazOazsnB — ArianeGroup (@ArianeGroup) 5 octobre 2018