Dans un communiqué publié à l'issue de sa dernière réunion, la Fédération marocaine des éditeurs de journaux (FMEJ) estime que le nouveau Code de la presse constituait «une solution du moindre mal» en attendant une nouvelle mouture. La Fédération précise que le texte allait subsister dans la liste de ses doléances surtout en ce qui concerne les questions relatives aux poursuites pénales, au jugement équitable et à l'économie des organes de presse. Par ailleurs, le bureau fédéral a exprimé sa volonté de participer à la mise en œuvre d'un Conseil national de la presse «démocratique et indépendant». À noter que les éditeurs de journaux restent dubitatifs concernant plusieurs points relatifs à cette instance promettant de demander l'introduction de rectifications à l'occasion de la prochaine législature. Enfin, la FMEJ a également validé certains détails dans le cadre du dossier de la subvention à la presse écrite et électronique.